D’autres mondes à explorer sur la Toile, été 2016
Summer is coming !
La chaleur estivale a fini par pointer le bout de son museau après de multiples tergiversations dignes d’une jeune fille faisant languir ses soupirants, et sans doute, tout comme moi, aurez-vous envie de vous alanguir sur une chaise longue pour profiter d’un repos bien mérité.
C’est en tous les cas ce à quoi mon moi profond de serpent à plumes aspire : se lover sur une pierre bien chaude, un bouquin entre les écailles. Ou un bon site à découvrir grâce à mon miroir numérique magique.
En route, donc pour notre deuxième voyage à travers la Toile, cette fois-ci sous les rayons du soleil.
Tout d’abord, un été ne serait pas un été sans un livre-fleuve à dévorer pendant les longues journées au bord de la piscine (si vous en avez une), ou sans un bon film dans lequel s’immerger pendant une éternité de durée variable, voire une partie de jeu de rôle entre amis pendant laquelle frissonner ou être exalté ensemble. Ça tombe bien, il y a un lieu pour cela : Cosmo [†] Orbüs, le temple numérique de Saint Épondyle, où vous trouverez en plus une dose de poésie et une vraie patte dans l’écriture des articles.
L’exploration estivale d’autres mondes, c’est aussi retrouver le goût des feuilletons des siècles précédents, autant dans les articles que dans des romans. En vous échouant sur le site de Catherine Loiseau, vous trouverez une île pas si déserte où vous abreuver d’ambiances steampunk et de machinations romanesques, mais aussi tout un ensemble de conseils, d’aides d’écriture, de petits trucs qui font la différence. Et je compte bien pour ma part entamer cet été, dès que mes écailles pourront se reposer, la série de la Ligue des Ténèbres…
Enfin, comme il faut bien préparer la rentrée, tout bon internaute qui écrit un peu sur la Toile ira se revigorer aux remues-méninges de Camille Gillet sur Press Enter, où une verve haute en couleur qui fait toujours mouche s’assume avec passion. Car il n’est pas interdit de réfléchir un peu à ce qui se passe sur les réseaux, à la façon dont on peut naviguer dans les eaux troubles de l’océan des données informatiques, à quel genre de boussole on peut se fier dans ces courants contraires. C’est de la vie que Camille parle, à travers les réseaux, à travers son travail. De la vie et de l’éthique, de notre responsabilité, de nos choix.
Pour ma part, je vais lézarder quatre semaines, histoire de réchauffer ma plume au brasier de mon imaginaire, et de prendre mes aises dans ma nouvelle demeure.
Hey j’avais pas vu ça !
Merci pour la citation mister Serpent.
– C’est quoi ce délire avec les blogueurs à noms d’animaux et les « livres entre les écailles » là ? On se croirait sur un forum furry…!
– Tu veux qu’on parle de ton pseudo ?
– Mais nan mais ça na rien à v…
– …
– Hum, bon.
Ouais, c’est vrai, je file parfois un peu trop la métaphore animale, voire ophidienne.
😉