Après plus d’un an de travail, l’écriture du texte des sept épisodes de la première saison des Consultations extraordinaires de Belladone Mercier, psychologue des dieux s’est terminé cet été, et deux sessions d’enregistrement ont eu lieu depuis avec mes comédiennes et comédiens, afin de capter l’univers si particulier de ce récit à la fois déjanté, humoristique, dramatique, et au fond très mythologique.
Un casting efficace
J’ai la chance d’avoir pu réunir autour de moi des personnes à la fois motivées et talentueuses, que je connais depuis très longtemps maintenant, puisque nous avons travaillé ensemble déjà sur Ultima Necat, il y a plus de 15 ans.
Ainsi, Belladone sera incarnée par Corinne Jacquet, quand Monique Mazarguil prêtera sa voix et son enthousiasme à Adélaïde Chamberlain. Lucas Bertrand sera Claude Minkowski, le gardien du Musée du Louvre, et Emmanuelle Bost, bien qu’exilée depuis plusieurs années loin de nous, a accepté de rempiler avec les membres de La Compagnie Raymond Crocotte pour donner vie à Martine Trilyon, sa collègue au destin tragique.
Mais une psychothérapie divine ne serait rien sans divinités, et j’ai l’honneur de pouvoir compter sur des camarades rompus aux arts de la comédie, comme Xavier Fouchet dans le rôle de Thot, Anne Vila dans celui d’une Hathor passionnée, ou Héléna Hameury dans la «peau» de Sekhmet, ou Arnaud Dubourg dans celle d’Horus.
N’oublions pas Hugo et Aubin Pardinilla qui vont jouer Seth et Osiris, les frères ennemis de la mythologie égyptienne, et ma petite sœur Hélène qui donne vie à Isis.
Une histoire, c’est aussi des épreuves, et la plus grande est sans doute celle de trouver un «méchant» à la hauteur : David Hourcaud, lui aussi un ancien «Crocotte», sera Karl Gustav Von Schœffel, le psychiatre maléfique.
Enfin, les «petits» rôles sont essentiels pour rendre une fiction crédible, et sont loin d’être négligeables. Ils sont au contraire ce qui donne de l’épaisseur à l’histoire. Là encore, le casting est plus qu’à la hauteur : Nathalie Héran, Josy Marsengo, Aliénor Rajade, Alexandra et Sandrine Rappenecker, Sylvain Vachon, Claudine Jacquet, Marie-Gaëlle Aubry et Katherine Boudet seront là.
Une aventure sur le premier semestre 2024
Nous avons déjà enregistré tout le premier épisode et une grande partie des trois suivants. Dans le mois de décembre, ces épisodes deux, trois et quatre seront complétés. Au mois de janvier, ce sera le tour du cinquième et sans doute du sixième. Quant au septième, dont la durée sera presque celle d’un double épisode et qui conclut cette première saison, il sera mis en sons probablement entre février et mai.
Vous pourrez donc commencer le voyage dès le 15 décembre 2023, sur toutes les plateformes de podcast, et une nouvelle consultation sera ensuite disponible chaque mois suivant, le 15. Jusqu’au dénouement de la première saison, le 15 juin 2024.
Une première bande-annonce
En attendant, je n’ai pas résisté à concocter une bande-annonce qui dévoile un peu de l’ambiance et des personnages, et que vous pouvez retrouver ici, ou sur votre plateforme de podcast favorite.
Bande annonce de la saison 1 — Walk Like An Egyptian
Les consultations extraordinaires de Belladone Mercier, psychologue des dieux
Bande annonce de la saison 1 — Walk Like An Egyptian
Fæe du Logis est disponible en papier et en numérique
J’ai mis 3 ans à l’écrire, et il est enfin là !
Sans doute un peu aidé par la période du premier confinement qui m’a permis d’ancrer (si ce n’est d’encrer), ma discipline d’écriture dans mon quotidien, chaque midi pendant environ une heure, je suis parvenu à terminer cette histoire qui trottait dans ma tête depuis plus longtemps encore. J’espère lui avoir rendu justice.
Désormais, c’est entre vos mains qu’elle se trouve, et je la regarderai parcourir son chemin avec tendresse.
Il n’est plus en mon pouvoir de déterminer son destin à présent. Je ne peux que souhaiter qu’elle touche les lecteurs et les lectrices qui lui feront confiance. Certaines et certains vont l’aimer, d’autres moins. Tous sauront, je le crois, que c’est de mon mieux que je suis entré dans l’aventure.
Si vous voulez en savoir plus, vous pouvez vous rendre sur la page consacrée à Fæe du Logis, ou lire l’article que je lui ai consacré il y a quelques semaines.
Et si vous voulez vous aussi entrer peu à peu dans l’Autre Monde, les liens qui suivent vous permettront d’acquérir le roman lui-même.
Le texte de mon troisième roman est enfin terminé. Il est passé par de longs mois d’écriture sur le premier jet depuis le mois d’octobre 2019, puis durant le premier confinement en 2020, jusqu’en juin de cette année-là. A suivi une étape d’intense relecture sur le fond, à la fois par mes bêta-lectrices et par moi-même, après une pause nécessaire pour permettre à mon esprit de retrouver les mots avec une certaine naïveté. Il a ensuite subi une première phase de corrections sur l’histoire, notamment sur certains passages qui étaient peu clairs ou trop peu développés. Certains personnages ont été retravaillés, leur caractère approfondi, leur implication dans l’intrigue repensée. Tout cela a pris une longue année de plus, jusqu’en juin 2021.
Une deuxième relecture est alors intervenue, à la fois sur le fond et la forme. Puis une deuxième phase de correction a amené encore quelques changements, plus mineurs cette fois-ci.
La version définitive du texte en est sortie en août 2021, avant des passages aux dernières corrections orthographiques à l’aide d’Antidote et une impression papier pour laisser le soin à des yeux humains de traquer les dernières coquilles.
Après plusieurs années, je peux dire que Fæe du Logis est achevé.
Pourtant, sa véritable histoire ne fait que commencer, car bientôt, vous pourrez tenir le livre papier dans vos mains, ou, si vous le préférez, télécharger le texte sur votre liseuse, ou encore écouter ma voix vous conter cette histoire dans un livre audio.
Il est donc temps de vous présenter cette nouvelle création.
Un rêve
Tout a commencé en 2014, alors que j’avais commencé à investir cet espace virtuel comme on s’installe dans un nid douillet, et que je prévoyais d’écrire en plus de mes articles, un deuxième roman intitulé Le Choix des Anges, finalement publié en 2018.
Tout a commencé par un rêve.
Un rêve étrange, d’une netteté incroyable, assez surprenant, dans lequel une mystérieuse femme enceinte me montrait du regard le panorama des toits de brique rouge de Toulouse en m’affirmant :
Tout va bien se passer, maintenant.
Comme il arrive souvent dans les rêves, cette femme était un mélange de plusieurs personnes que je connaissais, qui avaient peuplé mon existence jusque là, et en même temps n’était aucune d’entre elles. Comme il arrive parfois, cette scène finale du songe est restée gravée dans ma mémoire. Comme il arrive plus rarement, l’ambiance de sérénité, de réalité prégnante et de bienveillante certitude qui baignait ce songe a continué d’être ancrée en moi pendant de longues heures, puis plusieurs jours, quelques semaines, des mois. Ces six mots, tout simples, ne m’ont pas quitté, et avec eux ce sentiment profond, presque indescriptible, qu’en effet, tout se passerait bien, que quelqu’un veillait sur moi et sur ma compagne. Je me sentais rempli de calme et de confiance en l’avenir.
Je ne suis pas le Serpent à plume pour rien. En moi coexistent deux faces. Mon côté logique, cartésien, scientifique. Mon côté rêveur, mystique, imaginatif. Ces deux faces se mélangent en se respectant l’une l’autre. Je ne crois pas aux messages magiques, aux présages et aux esprits qui parleraient dans nos rêves. Je ne crois pas non plus aux délires freudiens des gourous de l’inconscient tout puissant. Je place ma confiance dans la capacité de l’esprit humain d’assembler des idées, des perceptions, des impressions, en une création nouvelle. Je crois fermement que la complexité évolutive des systèmes du vivant comme des systèmes de l’univers dans son ensemble est en elle-même la véritable réponse au sens de notre existence (même si 42 pourrait être une solution acceptable).
Alors sans doute mon esprit double ne pouvait-il que s’emparer de cette impression, de ce sentiment à la fois diffus et puissant, de ces six mots et du songe qui les avait vus prononcés. Il fallait, je le savais au plus profond de moi, que je fasse quelque chose de tout cela.
Alors j’ai décidé d’en tirer une histoire.
J’ai décidé que je pouvais moi-même donner un sens à ces six mots, en imaginant un récit qui pourrait mener jusqu’à cette même scène. Un récit parmi les infinités possibles, et qui pourtant serait le mien. Ma façon à moi d’expliquer, de rendre justice, de transmettre.
Un premier chapitre sur d’écaille & de plume
Assez rapidement, il m’est devenu évident que ce récit serait assez long, mais surtout, qu’il impliquerait de m’intéresser à un domaine de l’imaginaire qui n’était pas le plus simple pour moi : le fantastique. L’irruption de quelque chose ou quelqu’un de surnaturel dans le quotidien de notre monde semblait la meilleure façon d’aborder ce projet. C’est un exercice que j’ai toujours trouvé difficile, délicat, car éminemment complexe à rendre par l’écrit. Pourtant, mes inclinations littéraires m’avaient assez tôt poussé vers la poésie, qui excelle dans cette capacité à diffuser l’étrange dans le banal, à infuser le doute, à susciter les interrogations et les interprétations. Pourtant, les œuvres d’un Neil Gaiman, maître de ces détournements de la réalité pour y distiller un surnaturel subtil, ont toujours fait partie de mon panthéon des œuvres les plus réussies.
J’ai commencé par me dire que ce serait donc un exercice.
Comme tel, j’ai décidé de composer une série d’épisodes, comme un feuilleton, qui serait publié sur ce site.
Au sortir du rêve lui-même, le concept d’une femme surnaturelle était déjà là. Nourri aux légendes celtes et scandinaves depuis ma plus tendre enfance, j’ai naturellement pensé à l’Autre Monde, celui du Petit peuple, des Fæs, de ces êtres qui n’ont pas la même façon de percevoir le Bien et le Mal que nous. J’ai pensé à une bénédiction qui pouvait être une malédiction et à l’inverse. J’ai pensé à la façon dont une malédiction pouvait prendre racine dans notre monde. J’ai pensé naturellement à la maladie, puisque la combattre est mon métier.
Mais la forme ne convenait pas. Mais le fond ne parvenait pas à une cohérence suffisante. Et Le Choix des Anges occupait trop mon esprit. Alors, il n’y eut pas de suite. Pas tout de suite.
Puis, lorsque Le Choix des Anges a pris son envol, en mars 2018, et qu’a suivi une courte phase de «post-librum blues», l’évidence est revenue me frapper : le prochain roman ne pouvait être qu’issu de Fæe du Logis. J’ai donc construit une trame avec mes outils préférés, Scapple et Aeon Timeline. Car je fais partie de ces écrivains que l’on dit «architectes» : j’ai besoin de connaître non seulement la fin, mais aussi les étapes d’une histoire, pour commencer à l’explorer à l’écrit. Bien évidemment, la rédaction elle-même m’offre souvent (toujours) des surprises. Une partie du travail d’écriture est en fait de savoir comment intégrer dans ce que j’avais prévu au départ ce que le flot de l’écriture a fait émerger de façon imprévue. C’est à la fois la partie la plus ardue et celle qui est la plus passionnante. Je m’y creuse la tête fréquemment, et certaines idées, certains problèmes d’articulation ou d’intégration, peuvent occuper mon esprit pendant des jours, voire des nuits.
Et au bout du chemin, l’agencement de plus de 650 000 signes donne naissance à une histoire que je pense être la plus fidèle à ce que le rêve a signifié pour moi.
Cette histoire, qui s’étale sur plusieurs époques, depuis la Renaissance jusqu’en 2018, est imprégnée d’amour et de tristesse, de maladie, de malédictions, de trahisons et de loyautés, de colère et de mort, de souffrance et de résilience, de courage et d’amitié, de sentiments fraternels, de réconciliations et de rédemptions.
Pour vous en livrer le résumé de la quatrième de couverture :
De nos jours, plus personne ne croit aux malédictions.
Plus personne ne peut croire que le suicide de Victor, le père d’Alice, alors qu’elle n’était qu’une enfant, ne soit dû à autre chose qu’aux traumatismes qu’il avait vécus lors de la guerre en ex-Yougoslavie. Plus personne ne peut croire que le mal qui vient à frapper sa mère, Flora, avec laquelle les rapports étaient toujours orageux, ne soit autre chose qu’une affection génétique rare.
Personne, au XXIe siècle, ne croirait que ces faits puissent être reliés entre eux.
Plus personne ne croirait qu’une mystérieuse offense puisse en être à l’origine.
Une offense envers qui, d’ailleurs ?
De nos jours, plus personne ne croit aux êtres féériques.
La couverture
Fidèle à la nouvelle identité graphique que j’ai inaugurée avec la deuxième édition du Choix des Anges, la couverture de Fæe du Logis est conçue comme minimaliste, pour être autant reconnaissable en numérique et en papier. Elle met en avant la typographie du titre, et deux illustrations d’Arthur Rackham (1867–1939) : la forme du satyre qu’il créa pour The Wind in the Willows, de Kenneth Grahame, et l’illustration d’Undine pour le livre éponyme de Friedrich de la Motte Fouqué.
La maquette intérieure
Là encore, j’ai repris l’identité graphique utilisée pour Le Choix des Anges. Le confort de lecture étant pour moi l’un des paramètres les plus importants, j’ai gardé la fonte Paciencia avec une taille correcte, conservé la plus grande marge extérieure par rapport à l’intérieure. Et repris une aération du texte qui permette une harmonie de la mise en page. Je n’aime pas, en effet, les textes qui sont comprimés dans la totalité de l’espace d’une page. J’aime au contraire que les mots soient aussi entourés d’un blanc conséquent.
La publication
Donc, le texte est achevé, mais quand donc pourrez-vous le lire ?
C’est une excellente question.
Étant donné que je me refuse à sortir un livre lors de ce que l’on appelle la «rentrée littéraire», moment où l’on a le plus de chance de le laisser se noyer dans la masse des centaines d’autres œuvres qui sont publiées en même temps, il serait plus logique d’attendre octobre, qui est aussi le «mois de l’imaginaire» depuis quelques années.
Pourtant, j’ai plutôt décidé de la date du 2 novembre 2021.
Pourquoi ?
Simplement parce que j’aime beaucoup les symboles, et que la nuit de Samhain (ou Halloween de nos jours) est le point culminant de l’histoire. Publier Fæe du Logis juste après cette date me semble approprié pour respecter le rêve qui lui a en quelque sorte donné naissance.
Gagner un exemplaire
C’est la deuxième raison à ce délai de presque trois mois.
Je vous offre la possibilité de gagner un exemplaire dédicacé, jusqu’au 31 octobre 2021.
Pour cela, cependant, vous devrez entrer vous aussi dans un Autre Monde, celui de la Tribu des Ptérophidiens et des Ptérophidiennes. Cela signifie vous inscrire àla lettre d’écaille & de plume,et ensuite de répondre au mail de bienvenue en expliquant en 50 mots maximum quelle personne, dans votre vie, aurait pu être un être venu de l’Autre Monde, et pourquoi.
Durant toute cette période, j’enverrai toutes les deux semaines une mini-lettre d’écaille & de plume pour partager les textes que j’aurai reçus, et je les afficherai tous sur une page privée à laquelle seuls les Ptérophidiens & Ptérophidiennes auront accès sur d’écaille & de plume.
Le 1er novembre, en fonction de mon propre avis, mais aussi du vôtre si vous désirez le donner (car vous pourrez voter), le plus beau texte fera gagner à son auteur ou son autrice un exemplaire dédicacé de Fæe du Logis.
Alors à votre plume, votre crayon, votre stylo (ou stylet), à votre clavier, bref, à vous de jouer !
Il est rare de voir des réalisauteurs proposer une réédition de leurs œuvres, alors que la pratique est courante dans le milieu de l’édition traditionnelle. C’est sans doute que nos textes, une fois écrits, commencent une vie propre dans le vaste monde, et que leurs parents les laissent libres de grandir sans les gêner. Sans doute aussi ont-ils en tête les préoccupations des autres rejetons qui demandent eux aussi à surgir du néant.
Pourtant, être un parent bienveillant exige de toujours garder un œil sur sa progéniture, et ce jusqu’à parfois intervenir dans son existence.
Le Choix des Anges est mon deuxième roman, mais c’est le premier que j’ai édité moi-même. Nouveau père, j’ai fait de mon mieux en suivant les conseils que l’on prodiguait autour de moi. Comme presque tous, je me suis tourné vers le sein nourricier prometteur des Amazon. Pourtant, la façon dont mon enfant grandissait me donna peu à peu quelques migraines. Je me suis trouvé rapidement en désaccord avec le modèle éducatif prôné par la vierge guerrière tout autant que je me voyais frustré de ne pouvoir ouvrir les portes de certains milieux à mon livre. Pour couronner le tout, sa forme brochée, si elle le laissait propre et bien élevé, ne me semblait pas à la hauteur.
Alors comme j’ai le pouvoir de changer cela, contrairement à son aîné, Poker d’Étoiles, condamné à vivre sous le joug d’une politique éditoriale que je ne puis renverser, j’ai décidé d’agir.
La fidélité à soi-même est une valeur fondamentale.
Je ne suis pas le même que lorsque j’avais vingt ans, et je ne serai certainement plus le même lorsque j’en aurai soixante, si je vis jusque là. Pourtant, je ne renie pas ce que j’ai été, ni ce que je serai, si je reste fidèle à ce que je crois juste, au moment où je crée.
Je n’ai donc apporté que des corrections mineures au texte achevé en 2018.
J’ai essentiellement changé quelques tournures un peu lourdes au début. J’ai également modifié la forme des dialogues pour leur donner une typographie plus classique, en utilisant les guillemets français et non pas seulement les tirets cadratin. Sur la typographie, j’ai également beaucoup travaillé les espaces fines pour rendre un peu plus harmonieuse la mise en page.
Et surtout, j’ai traqué les coquilles qui restaient.
Il est toujours possible qu’il en reste, car elles ont le don étrange de se dissimuler aux yeux inquisiteurs pour réapparaître sournoisement dès que ceux d’une lectrice ou d’un lecteur se posent sur eux. Malgré mes efforts donc, pardonnez-moi si certaines m’ont échappé une fois de plus.
Un nouvel écrin
Ce qui a changé, par contre, c’est la forme.
La maquette intérieure est basée sur le même principe que j’avais beaucoup travaillé à l’époque, et qui convient parfaitement à l’esthétique que je désire développer dans mes réalisations. Une page aérée, avec des marges confortables, même au prix d’un plus grand nombre de pages. Des en-têtes et pieds de page un peu particuliers, car déportés sur les côtés extérieurs des pages. Une première phrase mise en exergue par un changement de fonte.
Pourtant, j’ai choisi de changer de fonte principale pour le corps de texte, en troquant Sorts Mill Goudy (pour laquelle j’ai toujours une affection sincère) pour Paciencia, dont je trouve les formes plus élégantes, notamment le a. C’est mineur, mais cela permet aussi d’avoir une lisibilité meilleure, même si le nombre de lignes est le même et la taille de police similaire. Cela est dû aussi en partie à la qualité supérieure de l’impression.
J’ai également poussé le vice jusqu’à intégrer des lettrines en début de chapitre et à en modifier la décoration des premières pages avec la figure de l’ouroboros.
Mais les plus grosses métamorphoses sont ailleurs.
D’abord le papier. Crème et non plus blanc, plus doux, presque velouté. Il bave moins, beaucoup moins que le papier d’Amazon, ce qui rend les lettres beaucoup plus nettes, et je crois que le confort de lecture en est transformé.
Et puis, le plus visible, la couverture.
Redessinée pour l’occasion, plus sobre tout en gardant l’essentiel c’est-à-dire l’illustration inspirée de Gustave Doré et la fonte du titre (Aphasia BT), elle est surtout maintenant rigide et non plus souple. La reliure est toujours collée car la couture fait bondir le prix de revient de façon prohibitive, mais, petite attention qui me semble appréciable, un signet blanc permet de retrouver ses marques si on le désire.
Le produit final dégage une impression de solidité et de qualité. Il a la forme d’un ouvrage plus précieux qu’un livre d’imaginaire «classique», ce qui me convient parfaitement.
Cela permet de se démarquer un peu. De souligner le soin pris à l’écriture comme à la réalisation matérielle de l’objet.
Car je crois que l’objet livre aide à entrer dans l’histoire, même si le texte est bien l’essentiel.
Un objet comme une clef vers mes univers
Mais le caractère unique de cette seconde édition papier ne tient pas seulement à son esthétique.
Je l’ai en effet pensé comme une clef.
En me servant de la technologie des QR Codes que l’on voit fleurir partout, j’ai d’abord un peu «dépoussiéré» le principe de la bibliographie, en permettant à celles et ceux qui le désireront de se rendre directement sur la page d’écaille & de plume où est décrit chacun de mes ouvrages. Il suffit donc d’un téléphone pour découvrir chaque titre.
Plus intéressant, je propose là encore à travers un QR Code, de dévoiler les coulisses de l’histoire en ouvrant la porte d’une page cachée du site où l’on peut télécharger une chronologie et des notes d’écriture.
Car si chacune des histoires que j’ai en tête peut s’incarner dans un livre, chaque livre peut devenir une clef vers l’univers plus vaste de mon imaginaire, que je vous propose d’explorer œuvre après œuvre.
Sortir du piège Amazon
La motivation principale de ce changement était cependant de sortir du système d’Amazon, que je trouve délétère.
Malgré sa place de pionnière dans le domaine de l’auto-édition, la société américaine a dévoyé ses propres principes, selon moi. La toute-puissance des algorithmes me déplait fortement, et je crois qu’elle a cessé d’aider les petits auteurs indépendants pour devenir le terrain de jeu de ceux qui peuvent se payer de la publicité ciblée. D’autre part, la politique générale d’Amazon ne rencontre pas mes valeurs de vie.
Sans compter que sur le simple choix de réalisation des livres, et sur leur qualité, on trouve beaucoup mieux ailleurs.
J’ai donc choisi de rapatrier la fabrication de mes livres en Europe, en optant pour Books on Demand, une société allemande qui a pourtant une adresse à Paris. La qualité des livres est supérieure à celle d’Amazon. La qualité de la relation l’est infiniment plus encore. Avec BoD, j’ai le suivi d’une personne unique, à laquelle je peux parler au téléphone si besoin. Je garde toute liberté sur mes choix. Leur système de soumission des fichiers est très simple.
Leur seul problème est la demande très importante et les contraintes sanitaires liées à la pandémie actuelle qui rallongent les délais de fabrication.
Cerise sur le gâteau, travailler avec BoD permet à mes livres d’être disponibles sur les catalogues professionnels des librairies de France et de Navarre. Vous pouvez donc tout à fait commander Le Choix des Angeschez votre libraire préféré, en lui indiquant l’ISBN de cette deuxième édition.
Ainsi, nous soutenons ensemble les libraires passionnés.
Une version numérique également mise à jour
Il n’était pas question de ne penser qu’au papier. Le fichier numérique a donc lui aussi été mis à jour. Le travail y a été également fondamental puisque, après avoir réimporté le nouveau texte corrigé de ses coquilles, j’ai veillé à faire en sorte de coder les espaces fines et les espaces insécables de façon efficace, pour rendre là aussi la typographie la plus impeccable possible.
J’ai repris le code CSS, intégré là aussi les clefs permettant à mes lectrices et mes lecteurs de suivre les liens vers les pages cachées du site.
La nouvelle version numérique est donc un reflet sinon exact du moins fidèle à l’esprit de sa sœur de papier.
Vous pourrez la trouver sur toutes les grandes librairies en ligne à partir du 14/02/2021.
Avant une nouvelle incarnation… vocale
Je rêve que la période difficile que nous vivons puisse devenir le terreau d’un foisonnement créatif semblable à celui que nos aïeux ont vécu il y a une centaine d’années après la Grande Guerre, durant les «années folles». Beaucoup d’autrices et d’auteurs, beaucoup de dramaturges, beaucoup de musiciennes, de musiciens et de cinéastes ont composé, écrit, produit durant l’année maudite que nous venons de vivre.
Ce fut mon cas aussi puisque j’ai achevé le premier jet d’une nouvelle histoire, Fæe du Logis (que j’espère vous pourrez lire dans l’été).
Mais cela a aussi été pour moi l’occasion de trouver à marier l’écriture avec une autre passion — le jeu d’acteur, le cinéma, la technique — grâce à l’idée de réaliser mes propres livres audio.
Alors à tout seigneur tout honneur, c’est au Choix des Anges d’ouvrir le bal.
J’ai commencé l’enregistrement. Le premier chapitre est dans la boîte. Il me reste à en terminer le montage et le mixage, pour voir ce que cela donne. Je voudrais vous présenter cela dans quelques mois. Le temps de parfaire ma technique et de m’assurer que là aussi, l’écrin fait honneur au texte dont je suis fier, et à l’univers qui lui a donné vie. Il s’agit cette fois de rendre une ambiance non plus seulement avec des mots mais avec des sons. Et cela promet d’être passionnant.
Nous en reparlerons très certainement.
Gagnez un exemplaire
Alors pour fêter cette renaissance du Choix des Anges, je vous propose d’en gagner un exemplaire dédicacé, en jouant avec les mots, bien entendu.
Pour cela, il vous suffira de faire deux choses.
Jusqu’au 01/03/2021, rejoignez le Phœnix de la tribu ptérophidienne de mes abonnés en vous inscrivant à la lettre d’écaille & de plume et répondez au premier message avec un texte de 10 000 à 15 000 signes (soit 2 000 à 3 000 mots environ) sur ce que vous inspirent les concepts d’Anges, de Choix et de Destin.
Vous pourrez lire les productions des autres Ptérophidiens & Ptérophidiennes sur un espace de partage privé.
Le meilleur texte permettra de remporter le prix.
Alors à vos plumes, apprentis phœnix ou oiseaux confirmés.Et inscrivez-vous ici.
La lettre d'écaille & de plume
Version papier
Date de publication 2018 (1ère édition), 2021 (2e édition)
Le Choix des Anges disponible en version papier et numérique
Le grand jour est arrivé !
Après de nombreuses années d’efforts souvent entrecoupés hélas par les vicissitudes de la vie, je suis arrivé au bout de l’écriture de ce deuxième roman, puis au bout de sa préparation pour une publication en autoédition.
Le Choix des Anges est donc disponible à la vente tant dans sa version papier (livre broché de 296 pages en format A5, au prix de 12,66 €) que dans sa version numérique (format ePub, au prix de lancement de 2,99 €).
La version Kindle est retardée par le système de validation de KDP mais sera je l’espère disponible très vite.
Vos commentaires et vos partages sont bien entendu les bienvenus.
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Version papier
Date de publication 2018 (1ère édition), 2021 (2e édition)