[Prolongé] Écrivez votre propre version française de « Cry me a river » et gagnez un exemplaire du Choix des Anges
[Prolongé] Écrivez votre propre version française de « Cry me a river » et gagnez un exemplaire du Choix des Anges
Le Choix des Anges sera publié le 20 mars 2018.
Pourtant, toi, ou toi là-bas, ou encore toi, le recevrez peut-être quelques jours avant tout le monde, tout chaud, tout beau, tout neuf. Vous l’aurez mérité.
Car l’un ou l’une d’entre vous tous aura remporté le premier Tournoi du Serpent à Plume, cette joute que nous ouvrons ensemble aujourd’hui.
Il s’agira de joutes chevaleresques, bien entendu, mais nous ne nous servirons pas de destriers, de lances, de heaumes ou de boucliers. Nous nous servirons de la langue du serpent, de la plume du phœnix, du souffle enflammé de l’imagination du dragon. Nous nous servirons des mots.
C’est l’existence du Tournoi des Initiés, dans Le Choix des Anges, cette compétition qui désigne le successeur d’un Maître de la Boxe, qui m’a donné l’idée d’organiser régulièrement cet affrontement courtois, où le Prix sera décerné à celui ou celle qui aura su triompher de tous ses adversaires, mais aussi de lui-même ou d’elle-même.
Pour cette première édition du Tournoi, j’ai donc tout naturellement choisi de placer l’épreuve sur le thème de la musique et de mettre en jeu un exemplaire du Choix des Anges.
Dans le roman, l’un des personnages, Laurie, est une chanteuse de cabaret, et la scène du roman qui la met en lumière la voit interpréter une version française de la célèbre chanson Cry me a river, de Julie London. Il existait déjà une version française, intitulée Pleurer des rivières, traduite par Boris Bergman et chantée par Viktor Lazlo (je laisse volontairement de côté le Noir est ta couleur de Christophe, qui ne reprend pas l’histoire originelle de la chanson).
Elle ne me convenait pas.
https://youtu.be/TH4C7Xf0gX0
Je me suis donc attelé à la tâche, et écrit ma propre version, en essayant de coller à la mélodie, mais aussi à la pureté du texte originel, tout en rendant cette ambiance noire. Dans ma tête tournait une image iconique, celle du film Dark City et de Jennifer Connely chantant une reprise de Sway, chantée en réalité par Anita Kelsey, mais aussi The Night Has a Thousand Eyes, dans une reprise elle aussi véritablement envoûtante.
Je voulais parvenir à rendre une ambiance de cet ordre. Mes lecteurs me diront si cela est réussi.
En attendant, je vous invite à proposer votre propre version française de Cry me a river.
Je vous laisse jusqu’au 3 avril 2018 minuit pour m’envoyer le texte via le formulaire de contact du site.
Je sélectionnerai ma version préférée et le gagnant ou la gagnante recevra un exemplaire papier dédicacé du Choix des Anges.
Je publierai les propositions qui m’auront été soumises dans un prochain billet.
Pour vous fournir une base, voici les paroles de la version anglaise.
Cry me a river (Arthur Hamilton, 1953 — Julie London, 1956)
You cry the whole night through
Well, you can cry me a river, cry me a river
I cried a river over you
Now you say you’re sorry
For bein’ so untrue
Well, you can cry me a river, cry me a river
I cried a river over you
You drove me, nearly drove me out of my head
While you never shed a tear
Remember, I remember all that you said
Told me love was too plebeian
Told me you were through with me and
Now you say you love me
Well, just to prove you do
Come on and cry me a river, cry me a river
I cried a river over you
I cried a river over you
I cried a river over you
I cried a river over you