L’univers du Choix des Anges

L’univers du Choix des Anges

L’univers du Choix des Anges

Originellement destiné à être un court ou un moyen métrage, Le Choix des Anges s’est peu à peu transformé en un projet purement littéraire. Par manque de temps, par manque d’une équipe motivée, et aussi par choix personnel, l’œuvre est devenue une nouvelle, puis un roman, qui prend une forme plus approfondie, plus aboutie, sous cette enveloppe de mots, que je ne l’avais pensé au départ sous une apparence d’images animées.

Il se peut que dans plusieurs années le désir d’en faire un film puisse se concrétiser, mais pour le moment le cœur du projet est bien littéraire.

Et il avance. La rédaction du premier jet est depuis longtemps derrière moi. Actuellement, je travaille à lui donner une dimension plus profonde, plus réfléchie, plus mature. Une ambition plus grande. La réécriture avance à un bon rythme, et j’espère qu’elle sera achevée à la fin de l’année, pour remise en correction vers de nouveaux bêta-lecteurs en plus des anciens.

Cependant, tout le travail de réflexion sur le film qui devait être tourné (et qui le sera peut-être un jour) n’a pas été inutile, loin de là. Toutes ces heures de méditation et d’exploration de l’intrigue et de l’ambiance se retrouvent dans les mots mieux encore qu’ils n’auraient pu l’être imprimés sur la pellicule.

Elles m’ont aidé à construire un univers je l’espère à la fois cohérent et dépaysant, familier et fantastique.

Géographie et toponymie

L’ambition de départ était donc de construire un récit noir et fantastique qui chercherait à trouver de nouvelles images, une nouvelle esthétique.

Je me suis tourné vers l’idée de construire un monde où la nature pourrait jouer le rôle que la ville incarne dans la tradition des romans hard-boiled américains. Celui d’un cadre, d’un écrin, mettant en scène les désirs, les pulsions, les sacrifices, les renoncements, des personnages, eux-mêmes prisonniers de cet environnement.

En même temps, l’esthétique des romans gothiques et l’importance des bâtiments dans l’ambiance noire m’ont conduit à penser que le côté fantastique, voire mythologique, du récit serait renforcé par la présence d’un monde historique, d’un passé.

Voilà pourquoi rapidement mon imaginaire a fait émerger des paysages du vieux sud-ouest de la France, de cette région occitane qui a vu naître et s’épanouir le catharisme, qui a vécu la guerre de religion qui y mit fin comme celles qui déchirèrent les catholiques et les protestants. Des centaines de châteaux en ruines, de vieilles églises, de bâtisses médiévales ou renaissance sont posés dans un cadre vallonné ou escarpé tour à tour, parsemé de bois, de forêts ou de champs.

Plus particulièrement, c’est un mélange de paysages du Lauragais, du Gers, des Corbières et du Minervois qui ont ainsi structuré mes décors : des collines sur lesquelles sont perchées de vieilles fermes de briques ou d’antiques châteaux, des demeures de maîtres, des manoirs, des églises fortifiées. La présence des pins, des cyprès, une végétation qui rappelle un peu la Toscane.

J’ai construit le récit autour d’un village médiéval aux habitations de pierre grise qui pourrait être Bruniquel, Cordes, Lagrasse, ou Minerve. Un village assez grand, assez ancien, assez mystérieux, à l’histoire assez tourmentée pour accueillir l’intrigue biblique qui emporte Armand et Marianne, mais assez petit pour que la nature alentours ait un rôle, celui d’un océan qui met à distance le reste du monde. Et rende crédible les événements fantastiques tout en plaçant un flou volontaire sur l’époque où tout est sensé se dérouler.

C’est donc naturellement que les noms de lieux et les noms des personnages font référence à nos contrées.

Le village, dont Armand porte le nom, est Saint Ange. Le tournoi de boxe est celui des Initiés de Saint Gilles. Le maître luthier d’Armand est Pierre Saint Amans. Le père de Marianne est le Comte de Flamarens.

Costumes, habitudes, technologie… fantastique

J’ai été marqué par plusieurs œuvres qui ont osé mêler des ambiances et des époques différentes pour construire une véritable couleur originale. La principale est Caprica, la série préquelle de Battlestar Galactica, qui réussit à construire un tout cohérent en mélangeant la mode des années quarante et cinquante à une technologie informatique et spatiale, comme Matrix l’avait fait en incorporant une esthétique punk (voire cyberpunk) à une couleur gothique. Ou Bienvenue à Gattaca d’une manière encore différente.

Ainsi, j’ai repris la mode des années quarante et cinquante, celle de l’âge d’or du noir (Le faucon maltais, pour ne citer que lui), en y poussant notre technologie actuelle : tablettes tactiles, piratages informatiques, réseau internet. Marianne se trouve dans le rôle de la hackeuse sinon de génie, du moins très douée.

Les voitures sont toutes des berlines noires, les hommes portent le chapeau de feutre à la Bogart, les femmes fument des porte-cigarettes, un peu comme dans la série de photographies qu’Annie Leibovitz avait réalisée en 2007 pour le Spécial Hollywood de Vanity Fair.

Et pourtant, le fait de nous situer à une époque indéterminée dans un pays qui ressemble à la France ou au moins le sud de l’Europe permet de comprendre que l’intrigue se porte rapidement vers des enjeux mystiques, fantastiques, bibliques. Un peu comme dans La neuvième porte, dont la seule véritable réussite est cette plongée dans le fantastique.

https://youtu.be/oIlrjjwuMes

Mais s’il faut vraiment chercher un modèle, c’est bien du côté de Angel Heart qu’il faut porter son attention. Le passé historique, les vieilles pierres du sud-ouest, me semblaient un parfait pendant aux croyances animistes et vaudou de La Nouvelle-Orléans poisseuse du film d’Alan Parker.

La dualité : la musique et le Noble Art

Armand est un luthier. L’un des décors est donc l’atelier de son maître, Pierre. Il m’a suffi de puiser dans mes souvenirs d’enfance, lorsque j’accompagnais mon père dans l’atelier de son luthier.

Mais Armand est aussi un boxeur. Je voulais une autre passion pour mon personnage principal, quelque chose qui l’ancre dans la matérialité, qui soit physique, et en même temps avec une connotation qui rappelle l’époque des années quarante et cinquante. La boxe était le choix évident. En faire un élément central de l’intrigue paraissait aussi une bonne idée, histoire de mettre en scène un milieu plus interlope que le milieu des artistes.

Mais il était essentiel aussi que la musique accompagne Armand différemment. Laurie, la chanteuse de jazz à laquelle il est lié, peut faire le trait d’union entre la musique et la boxe, entre un univers artistique et un univers plus matérialiste, plus dangereux. Archétype de la femme fatale aux motivations plus complexes qu’il n’y paraît au premier abord, Laurie est à la fois la révélatrice de la double nature des choses dans le Choix des Anges, une alliée comme une adversaire, une victime comme un bourreau, et une personnalité dont les désirs vont être le moteur d’une partie de l’intrigue.

Bien qu’elle soit physiquement différente, j’ai pris comme modèle le personnage d’Emma dans le Dark City d’Alex Proyas, joué par Jennifer Connelly. Emma chante Sway, Laurie aura son moment de lumière avec une version française revisitée de Cry me a river.

Toujours une histoire de temps…

C’est la réponse à la question de la fin : quand sera-t-il possible de lire Le Choix des Anges ?

J’aimerais beaucoup pouvoir être plus précis. Mais il reste encore du travail. Et une fois la nouvelle version écrite, il restera à attendre les retours de mes nouveaux bêta-lecteurs et les conclusions de mes anciens. J’en profiterai pour terminer les maquettes des versions électronique et papier de l’ouvrage, déjà bien avancées. C’est ensuite que, les corrections et la chasse aux coquilles terminées, je me lancerai dans ma première expérience dauto-édition.

Je ne sais pas vous, mais moi, j’ai hâte !

Dans la mémoire du Serpent à Plumes

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Deux films sur un thème : dépasser les limites de la longévité humaine

Deux films sur un thème : dépasser les limites de la longévité humaine

Deux films sur un thème : dépasser les limites de la longévité humaine

Certes, les êtres humains semblent vivre de plus en plus vieux depuis quelques décennies, et si l’on se compare à nos ancêtres, notre espèce n’a jamais atteint une longévité aussi grande dans toute son histoire que depuis la fin de la Deuxième Guerre mondiale. Et ce, même s’il est à craindre que les générations qui suivent la mienne (celle des quadragénaires nés dans les années 1970) ne connaissent une baisse sensible de leur espérance de vie, sous les effets conjugués des dégradations du climat, de la biosphère, des pollutions diverses et variées de l’eau, de l’air, de la chaîne alimentaire, et j’en passe.

Cependant, la question de notre propre finitude, en tant qu’espèce, ou en tant que civilisation, n’est rien comparée à celle de notre mort en tant qu’individus.

La Mort et les multiples moyens d’y échapper (ou non) forment avec l’Amour et les diverses façons de le trouver l’un des moteurs les plus puissants de la production artistique. Nous avons tous en tête Faust, bien sûr, mais aussi Gilgamesh.

Cependant, si beaucoup se sont intéressés à la vanité de la quête elle-même de l’immortalité (Faust trompé par le Diable), une question plus passionnante encore est de savoir ce qui se passerait si nous parvenions à vaincre la Mort elle-même. Là encore, en se concentrant seulement sur le destin d’un individu, et non de la société tout entière.

Le syndrome Highlander

Il serait facile de s’intéresser au film le plus évident : Highlander, mettant en scène Connor MacLeod, un turbulent écossais qui découvre qu’il a le pouvoir de revenir à la vie indéfiniment, sans plus jamais vieillir, après être passé pour mort lors d’une bataille au XVIe siècle.

Mais même s’il fait date dans le corpus des films fantastiques (et pas seulement grâce à la musique de Queen, ou parce que c’est l’un des rares films potables avec Christophe Lambert), il ne fait qu’effleurer le sujet central, à savoir ce que ça change de devenir un Immortel.

Highlander est un film culte parce qu’il a posé un jalon. Il a créé une mythologie de l’Immortel : les duels à l’arme blanche, la terre sacrée, le Quickening, le fameux « Il ne peut en rester qu’un ».

Il reste finalement dans une mécanique de quête. On n’est plus en quête de l’immortalité elle-même, mais de son sens. Et le film répond sans vraiment le faire, avec sa mythologie.

C’est là qu’il faut trouver une autre façon d’explorer le dépassement de la longévité humaine habituelle.

Man from Earth, l’Immortalité comme Sagesse d’être au Monde

Ce film est sorti en 2007, et aborde le problème d’une façon beaucoup plus intimiste, presque théâtrale. Cette forme peut d’ailleurs dérouter, puisqu’il s’agit d’un huis clos dont la mise en scène n’est pas particulièrement inventive, pour manier l’euphémisme. On s’attendrait à des flash-back, à des apartés. Rien de tout cela. Un drame antique, presque, avec unité de lieu, de temps, et d’action.

Le professeur John Oldman réunit ses meilleurs amis et collègues, ainsi que sa petite amie pour une soirée impromptue au cours de laquelle il leur annonce son déménagement immédiat, et va leur révéler… qu’il est immortel et qu’il est âgé de 16 000 ans. Chacun des invités va alors réagir à la nouvelle avec sa propre personnalité, d’abord amusée de la blague, puis pensant discuter d’un cas théorique, ou poussant la plaisanterie en jouant le jeu, avant de pencher pour la colère ou l’incrédulité lorsque John persiste au-delà du raisonnable dans son affirmation. Le dénouement, assez théâtral là encore, rapproche encore le drame d’une tragédie antique en liant John Oldman au passé de l’un de ses amis.

Outre l’aspect classique de la forme et du fond, l’intérêt du film réside dans ses dialogues et dans la perspective historique du personnage de John, dont le vécu oppose une Histoire grandiloquente à une histoire personnelle marquée par les émotions qu’elle a suscitée à travers les âges.

Finalement très humain, John parle de la religion (avec un twist un peu trop attendu), du rejet qu’il suscite lorsqu’il devient évident qu’il ne vieillit pas, de ses interrogations sur son état, de ce et ceux qu’il doit abandonner, de sa compréhension intime des autres, de sa tolérance, de sa souffrance.

Les approches de chacun des autres personnages sont l’écho de ses propres interrogations : science, émotions, compréhension, rejet, superstition.

John devient un peu le Sage qui à travers ses erreurs et ses fautes accepte la solitude de son état comme la contrepartie d’une compréhension intime du monde et de sa beauté malgré sa cruauté et la souffrance.

La transcendance de l’état de mortalité lui permet de saisir la beauté de l’impermanence des choses.

Renaissances, le Prix de l’Immortalité

Tel n’est pas vraiment le propos de Self/less (Renaissances en français), un film de science-fiction qui lorgne vers l’univers du cyberpunk avec un mélange de bonnes idées et de scènes d’actions un peu trop appuyées au premier abord, mais nécessaires à la réflexion.

Damian (Ben Kingsley), un très riche industriel arrivé à la fin de sa vie, est approché par une société qui ne s’adresse qu’à des personnes extrêmement fortunées pour leur proposer de transférer leur conscience dans un corps plus jeune, et de leur offrir une deuxième jeunesse. Acceptant le marché, Damian redécouvre alors les plaisirs d’une jeunesse insouciante, mais il se rend compte que les pilules anti-rejet qu’il est obligé de prendre pour maintenir son esprit dans ce corps (celui de Ryan Reynolds) sont bien autre chose que ce qu’on lui a fait croire. Il va devoir dévoiler la vérité derrière les beaux discours et choisir entre son égoïsme et sa conscience.

Avec assez peu de moyens, comme pour The Man from Earth, la réalisation parvient à écrire un film totalement opposé dans son style comme dans sa finalité.

À la théâtralité classique vient se heurter le film d’action hollywoodien, à l’acceptation vient se confronter le renoncement.

Si l’Immortalité et la jeunesse, retrouvée, renouant avec le mythe de Faust, séduisent immédiatement Damian, avec son cortège d’excès en tous genres (alcool, drogues, sexe), la troublante vérité finit par jeter un voile sombre et immoral sur le cadeau empoisonné de la longévité. Briser les lois de la Nature a un prix, excessivement lourd, celui de son humanité.

La prise de conscience de Damian, son éveil à une sagesse retrouvée, le soin qu’il finit par porter à ce corps qui n’est pas le sien, vient percuter à pleine vitesse la nécessité de lutter contre lui-même et contre d’autres êtres humains animés d’intentions beaucoup moins pures. Et c’est à ça que servent les scènes d’action : passées les premières qui permettent de voir comment l’esprit âgé de Damian se débrouille avec ce corps tout neuf et plein de potentialités, les dernières mettent en scène une économie de gestes et de moyens, une prudence, liées à une attention particulière envers ce qui ne lui appartient pas.

Le « care », en anglais, opposé à la « performance ».

Alors, ce transhumanisme ?

Visionner ces deux films l’un après l’autre permet de faire se rencontrer à la fois deux philosophies et deux styles.

Le courant transhumaniste en vogue dans les milieux technophiles de notre temps, porté par certains personnages de Renaissances (dont Damian au début du film), et le courant « naturaliste » et mystique développé dans The Man from Earth et éveillé chez Damian à la fin de Renaissances.

J’ai trouvé avec plaisir une critique du premier concept qui place notre désir de vivre éternellement comme un droit non questionnable. Une sorte de caprice enfantin, qui peut surgir également dans l’esprit de ceux qui, approchant de la limite fixée par la nature, veulent l’enfreindre comme un adolescent ferait le mur. Une marque de l’angoisse qui traverse notre société occidentale à l’idée de la Mort.

Dans le deuxième concept, je me reconnais beaucoup plus.

L’Immotalité n’est pas recherchée à tout prix comme si nous étions des dieux tout puissants, elle est une façon de changer radicalement notre conscience en devenant plus « humains », et en se comportant en sages demi-dieux, un peu comme les bodhisattvas de la pensée orientale.

Elle n’est d’ailleurs pas recherchée et créée artificiellement, elle est un don de la nature elle-même, sans doute inaccessible.

Et même peut-être pas si enviable que cela.

Après tout, l’Éternité, c’est long, surtout vers la fin…

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Star Cowboy S01E01 : Whiplash

Star Cowboy S01E01 : Whiplash

Star Cowboy S01E01 : Whiplash

Il fallait un premier scénario pour faire découvrir la mécanique de FATE/Atomic Robo ainsi que l’univers de Star Cowboy à mes joueurs. Il fallait un scénario assez court pour être joué avec Roll20 sur une table virtuelle. Il fallait un scénario assez diversifié pour montrer les différentes ambiances que je désirais apporter à l’univers de jeu. Il fallait un scénario qui puisse amorcer une campagne. Il fallait un scénario pour illustrer la méthode d’écriture en cartes heuristiques dont je vous avais parlé il y a un moment déjà.

J’ai donc écrit Whiplash.

L’équipage du Jazzman, sur la piste d’un escroc notoire dont la capture pourrait leur rapporter gros, va se trouver mêlé à la cavale d’un couple de jeunes femmes. Bonny & Clyde de l’espace, Maria et Evezia seront prêtes à sacrifier beaucoup pour s’échapper des griffes de l’organisation mafieuse des Dragons Rouges, y compris à user et abuser de la drogue de synthèse qui en forme l’un des secrets les mieux gardés, le Red Eye.

Depuis les hauteurs d’un casino flottant dans l’atmosphère d’une planète tourmentée jusqu’aux confins de la Galaxie, les Chasseurs de Prime vont devoir s’embarquer dans un road movie sanglant où les sentiments les plus nobles pourront être mis à l’épreuve du désir de vivre ou de survivre. Et au final, ils auront mis le premier doigt dans l’engrenage qui les mettra sur la piste des machinations de l’Homme Trouble, tout en se faisant des ennemis mortels de l’Organisation des Dragons Rouges.

Bref, la vie banale de Chasseurs de Primes dans l’univers de Star Cowboy.

Les inspirations les plus évidentes en sont Astéroïd Blues, le premier épisode du manga Cowboy Bebop, et Thelma & Louise, de Ridley Scott.

Vous pouvez le télécharger simplement, en cliquant sur le lien ci-dessous. Il est en format pdf.

J’ai fait jouer Whiplash sur Roll20 en 4 séances d’environ 4 heures de jeu à distance. Il était prévu pour être joué en une seule…

Il faut dire que le jeu sur table virtuelle est un peu déstabilisant pour les vieux routards du jeu de rôle que nous sommes, et que l’obtention d’un bon environnement sonore et technique n’est pas toujours évidente. Notamment, il est essentiel que tous les participants aient un casque équipé d’un micro, car les parasites et autres effets sonores désagréables sont inévitables dès qu’un seul se contente des hauts-parleurs et du micro intégrés à sa machine. Il pourrit littéralement la partie pour tous les autres.

Je ne saurais donc trop vous conseiller de faire des tests « grandeur nature » avant la véritable partie.

La prise en main de Roll20 n’est pas non plus de tout repos pour le Maître de Jeu, qui doit jongler avec beaucoup de choses.

Mais foin de tout cela.

Car si l’écriture en carte heuristique fonctionne parfaitement, je me suis rendu compte également qu’il était absolument essentiel pour le Meneur de prendre les notes de partie grâce à ce procédé, afin de garder trace des actions des personnages. Cela facilite grandement l’écriture (ou l’improvisation) des scénarios suivants. Voire de la saison entière.

À titre d’exemple, voici la comparaison des cartes heuristiques de Whiplash.

Carte heuristique montrant le déroulement prévu du scénario Whiplsah
Carte heuristique montrant le déroulement du scénario Whiplsah tel qu'il a été joué

À gauche le scénario tel qu’il était sensé se dérouler. À droite son déroulement réel en partie, avec les conséquences prévisibles pour le futur. Même si ces événements ont été reconstruits a posteriori avec mes souvenirs, ils permettent de dégager quelques orientations pour le futur du déroulement de la saison, et ouvrent des perspectives dont la visualisation est plus claire.

Je sens que je vais même prendre mes notes de joueur avec ce format-là.

Ça tombe bien, J. doit bientôt nous maîtriser une partie de Hollow Earth sur Roll20

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Now you (almost) see me, ou les espoirs déçus de deux films de magiciens

Now you (almost) see me, ou les espoirs déçus de deux films de magiciens

Now you (almost) see me, ou les espoirs déçus de deux films de magiciens

Le cinéma est un art de l’illusion. Depuis les débuts, le septième art s’est attaché à montrer des choses qui n’existent pas, non pas à travers l’imaginaire actif du lecteur comme en littérature, ou d’après des conventions comme au théâtre. Des choses qui n’existent plus, pas encore, ou qui n’existeront jamais, prennent donc vie devant nos yeux avec une exigence toujours plus grande de réalisme. Les effets spéciaux, de Méliès à J.J. Abrams, sont devenus une part si essentielle de chaque film, que l’on pourrait presque les considérer comme la colonne vertébrale même de toute image réussie.

Je ne parle pas seulement des films fantastiques, ou de science-fiction, mais bien aussi des thrillers, des films policiers, et jusqu’aux drames intimistes, en passant par les comédies. Une goutte de sang, un décor, des costumes, tout cela est à mon sens une part des effets spéciaux.

Une perruque, un angle de caméra un peu calculé pour faire croire à un éloignement de deux acteurs, un traitement par ordinateur, et abracadabra ! la magie du cinéma opère.

Car le cinéma partage avec la magie, la prestidigitation, cet art consommé de tromper le spectateur, ses sens et sa raison, en jouant d’illusions parfaitement maîtrisées, de techniques éprouvées et plus ou moins secrètes, de mystifications auxquelles la victime est généralement consentante.

Avouons-le, nous sommes tous prêts à croire ce que nous allons voir au cinéma, même les choses les plus invraisemblables, pourvu que l’image soit convaincante et l’histoire bien menée et portée par la sincérité de la mise en scène comme du jeu d’acteur.

L’idée de pousser l’analogie plus loin était donc très séduisante lorsque sont sortis, en 2013 Now you see me (Insaisissables en français), et en 2016 Now you see me 2 (avec le titre français aussi original de Insaisissables 2), qui se proposaient de narrer le parcours de plusieurs magiciens d’exception réalisant que leurs vies étaient engagées dans une illusion titanesque impliquant une organisation mystérieuse appelée L’Œil.

https://youtu.be/8MHDYZJWLXA

Dans le premier opus, Daniel Atlas (Jesse Eisenberg), Merritt McKinney (Woody Harrelson), Henley Reeves (Isla Fisher) et Jack Wilder (Dave Franco), quatre magiciens aux talents divers, mais surdoués dans leur domaine de prédilection, sont contactés par l’Œil, qui leur donne les moyens de devenir les Quatre Cavaliers et de monter plusieurs spectacles incroyables à travers le monde, durant lesquels ils vont accomplir des exploits impossibles, mais également dérober des banques et conduire une vengeance. Seul un inspecteur du FBI, Dylan Rhodes (Mark Ruffalo), sera à même de comprendre leur modus operandi, aidé de Thaddeus Bradley (Morgan Freeman), un journaliste d’investigation spécialisé qui n’aime rien tant que dévoiler au public les secrets des charlatans que sont les magiciens. Car l’Œil est une légende dans le milieu des prestidigitateurs, celle de magiciens pratiquant la véritable magie, celle qui n’est pas qu’illusion, mais bien manipulation de la réalité elle-même. Et les spectacles des Quatre Cavaliers ne sont que les tests qu’ils doivent passer pour être jugés dignes d’approcher l’Œil.

Cast de Now You See Me

Dans le deuxième opus, les Quatre Cavaliers se reforment sous l’impulsion de leur mentor qui agissait dans l’ombre dans le premier film, et sont eux-mêmes victimes d’une machination à plusieurs niveaux, dont l’Œil est à la fois la cible, le spectateur amusé, et l’instigateur. Ils tombent dans un piège que leur tend un jeune et riche héritier (Daniel Radcliffe, décidément très bon dans les rôles de méchant) désirant se rendre maître d’une technologie permettant de pénétrer les systèmes de sécurité les mieux gardés. Mais le plan est lui-même à plusieurs niveaux, et l’Œil, qu’ils n’avaient pas encore rejoint à la fin du premier film, semble de plus en plus éthéré et mystérieux.

Car le thème principal de ces deux films est bien le rapport entre l’image et la réalité, le rapport entre ce qui est caché, qui doit le demeurer, qui veut le demeurer, qui le demeurera, et ce qui est révélé, qui doit être révélé même s’il ne le désire pas, qui ne sera jamais révélé, qui cherche à ne jamais l’être.

Le secret, son pouvoir comme sa difficulté, comme les sacrifices qu’il implique, et sa divulgation, ce qu’il faut accomplir pour l’atteindre.

À qui l’on peut divulguer, à qui l’on peut accorder l’occultation de son existence, de ses actes, à qui on doit la refuser. Qui mérite d’être mis dans le secret, qui n’aura jamais cet honneur. Qui mérite de rester caché, qui mérite au contraire d’être exposé à la vue de tous.

C’est le combat de Thaddeus dans le premier film. Exposer les escroqueries des magiciens. C’est la quête des Quatre Cavaliers et de leur mentor caché : découvrir l’Œil et s’en montrer digne.

Les deux films explorent en ce sens une préoccupation de notre temps : l’information et son pouvoir. De Snowden aux mouchards introduits dans les systèmes d’information par des états ou des organisations qui nous veulent plus ou moins de bien, notre début de XXIe siècle est en effet l’âge du secret et de ses implications.

Vivons cachés pour vivre heureux, comme le jeune héritier psychopathe, comme l’Œil lui-même. Et ceux qui sont exposés au regard des autres n’ont d’autre châtiment que d’être surveillés, et voir leur vie réduite.

Mais c’est un autre aspect qui rend ces films décevants.

Le Secret implique un enjeu. Ici, rejoindre l’Œil et sa quasi mystique (surtout dans le premier film).

On attend donc beaucoup de cet enjeu. Découvrir des traces, même fugaces, de cette organisation, de ses membres, de son passé, des légendes qui y sont attachées. Et si quelques indices sont semés çà ou là, ils font monter l’enjeu, bien naturellement. On attend de plus en plus quelque chose d’énorme.

On se prend à rêver, comme Daniel Atlas et ses compagnons.

On pense à un univers caché, ou la magie pourrait certes exister, avec un prix énorme, une emprise sur la réalité, des implications plus fantastiques. On songe à l’univers développé par le jeu de rôle Mage dans les années 1990, où les magiciens, les vrais, vivent parmi nous, tentant de trouver une transcendance à travers la pratique de leur art mythique, et confrontés au drame de la perte des croyances. Un monde comme le nôtre, où la masse des humains (nous, quoi) a embrassé la science et refuse l’existence de la magie, et par là-même rend toute magie impossible, ou du moins très dangereuse et délicate. La problématique de la confiance et de la foi en plus de celle du secret et de la vérité.

Affiche The Magicians pa Syfy

L’Œil aurait eu de la gueule, là.

Hélas, malgré une interprétation plutôt convaincante, mais des dialogues un peu trop caricaturaux, les deux films partagent une même tare : le manque de souffle, de puissance dramatique, et de vision. Le manque de crédibilité dans les enjeux. Et surtout, le fait de retomber comme des soufflés. Les deux twists de fin sont attendus, si attendus. Le premier réflexe est de se dire : tout ça pour ça ? Deux Everest qui accouchent de deux musaraignes…

L’Œil n’est ni plus ni moins qu’un club londonien de gentlemen cambrioleurs sans aucune véritable envergure. Le mentor caché est celui auquel on ne pense pas et donc celui auquel on pense tout de suite. Chacun des Cavaliers est prévisible.

On pourra me rétorquer que justement l’illusion va jusqu’au bout, que les légendes ne sont que des légendes et que l’Œil est très fort d’avoir fait croire qu’il possédait le véritable art de la magie.

On pourra.

Mais je persisterai à dire que c’est un peu facile et que la moindre des choses est de suivre les enjeux dramatiques que l’on a soi-même fait monter. Même si l’on introduit un twist qui bascule la totalité du film, ce genre de procédé s’utilise en ne dégonflant pas l’intrigue, mais au contraire en le dévoilant suivant un angle totalement inattendu et plus impressionnant.

Je continuerai donc à penser que c’est encore une occasion gâchée par Hollywood…

Et pourtant.

Pourtant, il y a matière à parler des magiciens et de leur vie cachée. Du secret et de la divulgation. De la foi et de la confiance, des dangers de croire à la magie. Des révélations.

Par exemple avec The Magicians, la série diffusée par Syfy l’année dernière.

Cast The Magicians partie 1
Cast The Magicians partie 2

D’après une série de livres, elle raconte le quotidien d’étudiants en magie qui seraient ceux de la saga Harry Potter version adulte : sexe, drogues, rock n’ roll et invocations. Je vous la recommande, comme je la recommanderai aux scénaristes de Now you see me 3, s’ils me lisent un jour.

Et tiens, pour vous mettre en appétit, en voici la bande-annonce.

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Star Cowboy, trame de fond de la Saison 1

Star Cowboy, trame de fond de la Saison 1

Star Cowboy, trame de fond de la Saison 1

Après vous avoir présenté les personnages des joueurs, puis les inspirations du monde de Star Cowboy, je vous dévoile aujourd’hui les dessous de la trame de la saison 1, avant de vous faire cadeau dans quelques semaines du premier scénario de la saison, Whiplash.

Pour être cohérent avec ce que je vous disais de l’écriture d’un scénario de jeu de rôle, j’ai développé cette trame grâce à une carte mentale (ou carte heuristique, ou mindmap en anglais) qui montre les différents liens de la trame générale de façon plus graphique et plus naturelle qu’un texte comme il est généralement d’usage.

Cela permet au meneur de jeu de modifier les liens en fonction de l’avancée de ses propres joueurs, de leurs actions imprévues et imprévisibles, et de toujours garder une trame cohérente. À l’usage, je peux même vous le conseiller en cours de partie. Mais je reviendrai sur ce point précis lors d’un prochain article.

Je me sers du logiciel MindNode, disponible sur Mac, iPhone et iPad, mais il existe bien d’autres alternatives, dont certaines sont même Open Source.

Vous pouvez donc télécharger un peu plus bas le fichier dans le format de MindNode, dans le format ouvert OPML, ou sous la forme d’un plan en .rtf.

Pour vous décrire tout de même l’intrigue, en voici un résumé plus traditionnel.

Tout commence lorsque Alira T’sioni, la sœur jumelle de Liara, dérobe les manuscrits sacrés des Matriarches sur Thessia après avoir réussi à déchiffrer une clef de codage très habilement dissimulée dans les douze rouleaux.

Ce codage avait échappé à tous les érudits Asari depuis plusieurs siècles, mais une anomalie génétique d’Alira lui permet de saisir des nuances qui n’étaient pas accessibles à son espèce auparavant.

Dans ces manuscrits se cache en effet l’emplacement d’un monde à l’écart dans la Galaxie, un monde découvert par les Douze Matriarches perdues.

Elle dérobe les manuscrits et s’arrange pour mettre sur pied une expédition exoarchéologique qui fait appel aux plus éminents spécialistes de l’époque.

Les événements qui suivent se déroulent 30 ans avant le début de la saison, et Edward est encore un exoarchéologue très réputé. Il est bien entendu de l’aventure, tout comme un certain Clayton et un homme qui deviendra plus tard celui que l’on connaît sous le surnom de L’Homme Trouble.

L’expédition découvre donc une très ancienne tombe Prothéenne, abandonnée depuis près de dix mille ans, contenant un corps momifié et des milliers de documents. L’exploration tourne cependant très mal et un accident se produit, impliquant des forces cosmiques (qui feront l’objet des saisons 2 et 3). L’équipe d’une centaine de personnes est décimée, et il ne reste que quatre survivants, tous traumatisés physiquement et mentalement.

L’Homme Trouble sombre dans la folie.

Alira et Clayton restent à ses côtés pour permettre à Edward, grièvement blessé, mais plus lucide que les autres, d’emporter un terrible secret avec lui, loin de son ancien compagnon. Hélas, il perdra la mémoire peu après, et son destin changera à jamais son corps pour le transformer en Ed, l’Intelligence Accidentelle, après qu’il ait croisé le chemin de Thane Kryos, engagé par Cerberus au départ pour le supprimer.

L’Homme Trouble, rongé par une maladie étrange et en proie à une grave détérioration de sa santé mentale, fonde Cerberus, la mystérieuse organisation criminelle.

Clayton et Alira deviennent ses associés et ses piliers. Mais il est obsédé par la technologie Prothéenne et par ses secrets, et il cherche par tous les moyens à retrouver Edward, qu’il pense être un traître voulant à tout prix lui confisquer ce qui lui revient de droit.

L’Homme Trouble s’engage dans deux projets déments : manipuler la structure génétique des espèces connues pour faire émerger des pouvoirs psys, et ouvrir un Grand Portail dimensionnel qui permettrait le retour des Prothéens, ou du moins de ce qu’ils sont devenus, des entités malveillantes et égoïstes.

Clayton et Alira décident qu’il est temps de mettre certaines choses à l’abri de sa rapacité, sous la forme de trois tatouages codés, qui sont inscrits sur la peau de trois femmes. Une Asari, Alira, une Turienne, et une Humaine, qui n’est autre que Faye Valentine.

Alira s’enfuit, et l’on sait que Clayton permet à Faye de faire de même, avant de détruire les données compromettantes qui auraient permis à Cerberus de retrouver les coordonnées de la tombe extraterrestre.

Alira trouve refuge auprès de la seule organisation capable de rivaliser avec Cerberus, les Dragons Rouges. Elle joue rapidement de ses charmes pour approcher le Patriarche Li Feng, et devient son amante et son éminence grise afin de se garantir une protection totale contre L’Homme Trouble, ce d’autant plus qu’elle a emporté avec elle une Clef permettant d’ouvrir le coffre où il cache un treizième manuscrit asari, retrouvé dans la tombe prométhéenne.

Et pendant de nombreuses années, le statu quo perdure.

Récemment, une jeune dealeuse des Dragons Rouges, pour racheter son amante asari retenue contre son gré par un maffieux, quitte l’Organisation en volant un stock de drogue Red Eye, ainsi que la Clef.

C’est cet événement qui va mettre le feu aux poudres, et faire se télescoper à nouveau les cinq personnages des joueurs avec leur passé et les machinations de Cerberus, après les avoir confrontés à une guerre de pouvoir au sein des Dragons Rouges.

Bien entendu, c’est là un canevas suffisamment lâche pour accepter d’autres connexions et d’autres développements. Parfois des changements, même majeurs, si le besoin s’en fait sentir au fur et à mesure des séances de jeu. C’est pourquoi une structure en carte mentale est plus intéressante lorsque l’on mène.

Format MindNode

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