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Le Choix des Anges disponible en version papier et numérique

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Le grand jour est arrivé !

Après de nombreuses années d’efforts souvent entrecoupés hélas par les vicissitudes de la vie, je suis arrivé au bout de l’écriture de ce deuxième roman, puis au bout de sa préparation pour une publication en autoédition.

Le Choix des Anges est donc disponible à la vente tant dans sa version papier (livre broché de 296 pages en format A5, au prix de 12,66 €) que dans sa version numérique (format ePub, au prix de lancement de 2,99 €).

La version Kindle est retardée par le système de validation de KDP mais sera je l’espère disponible très vite.

Vos commentaires et vos partages sont bien entendu les bienvenus.

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Version papier

  • Date de publication 2018 (1ère édition), 2021 (2e édition)
  • Urban fantasy
  • 292 pages
  • Format A5, couverture rigide à signet
  • ISBN 9791093734033
  • Prix : 24€
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Version numérique

  • Date de publication 2018 (1ère édition), 2021 (2e édition)
  • Urban fantasy
  • Format ePub3 compatible ePub2 et Kobo
  • 1,4 Mo sans DRM
  • ISBN 9791093734026
  • Prix : 5,99€
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Version livre audio

  • À paraître en 2021 (texte de la 2e édition)
  • Lu par l'auteur
  • Urban fantasy
  • Formats .mp3, .m4b
  • 40 Mo
  • Prix : 14€
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Le Choix des Anges disponible en version papier et numérique

Le Choix des Anges en précommande

Le Choix des Anges en précommande

Tout est dans le titre, ou presque.

Après de nombreuses années d’efforts souvent entrecoupés hélas par les vicissitudes de la vie, je suis arrivé au bout de l’écriture de ce deuxième roman, puis au bout de sa préparation pour une publication en autoédition.

Le Choix des Anges est donc disponible en précommande tant dans sa version papier (livre broché de 296 pages en format A5, au prix de 12,66 €) que dans sa version numérique (format ePub, au prix de lancement de 2,99 €). Il sortira officiellement le 20 mars 2018, date à laquelle vous pourrez le lire véritablement. La version Kindle est en préparation et sera disponible le 20 mars également.

Vos commentaires et vos partages sont bien entendu les bienvenus.

Quant à moi, après avoir bouclé un mémoire professionnel qui attend une relecture depuis 2 mois, je vais pouvoir lancer un nouveau projet : Fée du Logis, dont l’écriture est tout juste entamée.

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  • Date de publication 2018 (1ère édition), 2021 (2e édition)
  • Urban fantasy
  • 292 pages
  • Format A5, couverture rigide à signet
  • ISBN 9791093734033
  • Prix : 24€
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  • Date de publication 2018 (1ère édition), 2021 (2e édition)
  • Urban fantasy
  • Format ePub3 compatible ePub2 et Kobo
  • 1,4 Mo sans DRM
  • ISBN 9791093734026
  • Prix : 5,99€
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Balade chinoise, d’Anatole X

Balade chinoise, d’Anatole X

Balade chinoise, d’Anatole X

S’il est des expériences qui ont pu me marquer dans ma plus si courte existence, la découverte de la Chine fait assurément partie des plus fortes.

Ce fut sans doute aussi le cas pour Anatole X, nom de plume choisi par l’une de mes compagnons de voyage à l’époque, puisque son premier roman se déroule à Shanghai.

Balade Chinoise est un court roman sur l’escapade d’une photographe reconnue qui se rend pour la première fois dans l’Empire du Milieu, presque à contrecœur, pour un vernissage. Elle sera bouleversée dans ses certitudes, ses angoisses et sa vision du monde par cet autre univers qui la happe et l’attire tout autant qu’il la repousse et l’effraie. Un choc suffisant pour changer réellement sa vie ?

Ce premier roman s’attaque à la force d’attraction d’un continent qui a déjà inspiré bien des écrivains, mais il le fait à travers les interrogations et les préoccupations artistiques d’une femme dont la vie s’est embourbée dans un confort matériel et moral dont elle est elle-même la complice autant que la victime.

Un sujet délicat que de parler du choc de la découverte mutuelle entre l’Orient et l’Occident, de leurs relations complexes et des échos qu’ils trouvent l’un dans l’autre dans la réalité et dans leurs fantasmes respectifs.
L’originalité tient ici dans le fait que cette rencontre est très personnelle, presque physique, entre le personnage principal et ce nouveau monde rempli de potentialités et de dangers. Elle est aussi et surtout psychique, morale, intime.

Ayant la chance de bien connaître l’auteur et d’avoir participé à la relecture du manuscrit, j’ai eu envie de lui poser quelques questions sur ce roman et sur sa façon d’écrire en général, tant il est vrai que chaque écrivain ressent les choses différemment des autres. Et elle a accepté de se prêter au jeu.

Chère Anatole, bienvenue dans le Nid du Phoenix. Peux-tu te présenter à nos lecteurs ?

Tu ne veux pas le faire plutôt ?

Hum… Peut-on dire que tu es de la génération née dans les années 70, que tu as une formation et que tu travailles dans un milieu très technique ?

Et que l’écriture est une respiration nécessaire et un besoin jamais démenti depuis mon enfance.

Dans ton premier roman publié, Balade Chinoise, l’héroïne découvre plus qu’un nouveau continent, une autre planète. On sent la fascination que semble exercer ce monde tout au long de cet ouvrage sur elle. Pourquoi avoir choisi la Chine, et pourquoi cette fascination ?

La Chine a un pouvoir mystérieux. Tout la différencie du reste du monde : sa langue, son histoire, sa volonté de puissance actuelle inébranlable. Le meilleur comme le pire y cohabitent. La Chine est un pays qui a l’intelligence économique, pour le reste, la partie politique, je suis plus réservée. C’était pour moi le pays idéal pour évoquer un dépaysement brutal.

Sasha, l’héroïne, est photographe, et son récit est fait à la première personne. Est-ce que l’image et la couleur, si importantes pour son œuvre dans le livre ont changé ta façon d’écrire ?

Pas particulièrement. La photographie est à la fois une technique utile et un art. Cette ambivalence est étrange. Pour ce roman, choisir comme personnage principal, en mode subjectif, une photographe permet une lecture de l’environnement particulière où le regard et la sensibilité artistique dominent. Creuser cette approche m’intéressait.

Le milieu artistique est important dans le livre. Sasha est une artiste « arrivée », qui a du succès, qui gagne bien sa vie, confortablement même, mais qui semble opposer créativité et confort de vie. C’est un peu ce que l’on ressent aussi avec son « pendant » chinois, le personnage de Lao Wang, qui par force fait des choix totalement différents. Est-ce aussi ta façon de penser ? Duquel te sens-tu la plus proche ?

Sasha s’est détachée d’un milieu d’artistes « maudits » pour passer du côté des artistes plus établis, aux dépens de sa créativité. Elle a fait le choix de vivre sans idéal à un moment où son inspiration se tarissait. Lao Wang est un artiste jeune, engagé, résistant, dissident d’une politique qu’il juge totalitaire. Il s’inscrit cependant dans une tradition formelle de l’art de la calligraphie. Il est porté par un idéal politique et artistique que Sasha a perdu. Il ne s’agit pas d’une posture.
Ce n’est pas le confort matériel de Sasha qui a tari sa créativité. Sasha n’est pas un génie porté par son ego, son œuvre, sa vision de l’univers ou un idéal. C’est une femme qui a voulu réussir et a saisi les opportunités sans forcément en comprendre les enjeux et qui en ressent cruellement l’impact à ce moment de sa vie, où tout semble joué. Le confort matériel ne freine pas la créativité, il peut au contraire l’accompagner, la faciliter. Ce n’est pas le cas de Sasha.

Sasha fait souvent référence à son âge, et dans le roman les Européens comme les Occidentaux au sens large sont souvent décrits comme des gens sclérosés ou irrespectueux, bref comme des vieillards ou des enfants. Ce parallèle est-il calculé ?

Ce sont des occidentaux expatriés, qui viennent profiter de la manne chinoise. De vieux relents d’esprit colonialiste se révèlent dans leur comportement. Et puis, pour être honnête, ça m’amusait de nous caricaturer dans ce contexte.

L’ambivalence entre le frère Wu Li et la sœur Wu Jian est si forte qu’on a l’impression de voir deux facettes radicalement opposées et pourtant si proches. C’est encore une autre dualité au sein du roman, construit autour de multiples couples qui s’attirent et se repoussent à la fois. Est-ce finalement ta vision de la Chine, ou bien d’une façon plus large des relations que nous avons avec elle ?

C’est le yin et le yang…

Parlons un peu de toi. Qu’est-ce qui t’a poussé à écrire dans ta vie, puis à publier ?

Rien ne m’a poussé, j’en ai eu envie dès que j’ai appris à écrire.
Pour la publication, dans ce cas précis, elle me permet de passer à un autre projet l’esprit libre.

As-tu des habitudes d’écriture, des rituels ?

Non, pas particulièrement.

As-tu des références littéraires précises, cultes ou qui t’ont marquées ?

Les plus marquantes sont :

  • Colette, pour la liberté au féminin après la série des Claudine

  • Boris Vian, pour sa sensibilité, sa façon d’imposer au roman sa prose poétique et ses histoires originales

  • John Irving, Le monde selon Garp a été mon livre de chevet pendant quelque temps. J’admire sa créativité, chaque page est surprenante !

  • Hanif Kureishi, Black Album et le Bouddha de Banlieue sont des portraits forts et, comme pour Irving, très créatifs, inhabituels, et en prise avec la société contemporaine de leur œuvre.

  • John Fante, Demande à la poussière est un chef d’œuvre absolu.

Balade Chinoise est autoéditée et seulement disponible en version électronique. Pourquoi ce choix ?

Parce que Le Dilettante n’a pas voulu le publier. Ça m’a vexée, j’ai décidé de m’auto éditer. Ça prend cinq minutes et on ressent une impression de liberté totale. Ça me plaît.

Tu as publié sur la plateforme Kobo, connue pour son application stricte de DRM (Digital Rights Management, un dispositif anticopie qui s’apparente à un verrou numérique empêchant de partager le livre) même s’il est possible de publier sans DRM depuis peu. Quelle est ta position sur les DRM dans l’édition ?

Aucune, je n’avais pas compris ce qu’impliquait ce choix. J’aurais dû te demander avant de le faire.

As-tu des projets littéraires ou artistiques en cours ?

J’écris un roman « choral » que j’espère humoristique, et je participe à un blog où je traite des questions d’éducation (http://www.energies-libres.fr). Je ne suis pas une artiste, en fait.

Qu’est-ce qui fait un artiste, alors, pour toi ?

Pour moi un artiste vit librement, guidé par sa vision personnelle du monde, sans autre forme de contrainte.

Merci Anatole et longue vie à Balade Chinoise.

Couverture_Balade_chinoise_Anatole_X

Je suis sûr qu’on aura l’occasion de parler à nouveau littérature ensemble dans le Nid du Phœnix…

eBook design : ma quête d’identité

eBook design : ma quête d’identité

eBook design : ma quête d’identité

J’ai actuellement plusieurs projets littéraires en maturation, et s’ils avancent lentement, c’est aussi parce que je prends le temps de m’interroger sur des aspects qui normalement ne sont pensés qu’après l’écriture.

Dans un continuum espace-temps classique, l’auteur écrit son manuscrit, puis l’éditeur conçoit l’ouvrage qui portera ces écrits. Dans mon cas, puisque le projet est de devenir mon propre éditeur (je vous renvoie ici pour les multiples raisons qui m’animent, et encore là, ou bien là, pour comprendre comment avec ma série de billets sur le format ePub3), je dois apprendre beaucoup de choses également. Et ma nature impatiente me conduit à m’intéresser à des aspects de la chaîne de publication avant même d’avoir terminé les corrections d’écriture.

Pour ma défense, je dois dire que le plaisir de la lecture a toujours été chez moi indissociable d’une certaine forme de plaisir esthétique devant l’objet livre, plaisir que je cherche à renouveler (puisqu’il n’est évidemment pas possible de le dupliquer) dans l’optique de ne publier que des livres électroniques.

En effet, je suis incapable de me satisfaire de mon écriture sans qu’elle ne prenne une forme qui soit esthétiquement agréable pour mon propre regard. Ainsi, j’abhorre les brouillons, moi qui suis si notoirement le roi des ratures. Je ne peux pas me mettre à écrire si je n’ai pas trouvé une police de caractères qui me plaise, alors que mon écriture manuscrite est, au mieux, digne d’un sismographe qui aurait été abreuvé d’incunables du XVe siècle en guise de données.

Alors, oui, je songe à la forme que prendra mon ouvrage une fois achevé, et cela veut dire beaucoup de choses…

Je me suis ainsi senti un peu « orphelin » de mon plaisir de lecture en me mettant à dévorer sur tablette. Comme si une partie de mon plaisir était gâchée par la tablette. Cette impression m’avait déjà effleuré avec certains livres physiques, lorsque les caractères étaient mal choisis, lorsque les pages étaient mal découpées, lorsque l’encre était de mauvaise qualité.
J’ai fini par comprendre comment retrouver l’impression de lire un livre : en soignant la forme, en donnant du caractère à l’ouvrage.

Puisqu’il n’est évidemment pas question de reproduire l’odeur du papier sur un support numérique, il faut s’attacher essentiellement à l’apparence visuelle du livre.

Je crois que je ne serai satisfait de ma production que si je lui donne une identité visuelle forte, quelque chose qui pourrait en faire un objet singulier : un Livre, comme ceux dont on s’émerveille de la couverture, de la texture du papier, de l’odeur, comme ceux que l’on feuillette avant de les acheter, ceux que l’on aimerait posséder pour le lire, mais aussi pour l’admirer. Les très vieux ouvrages ont souvent ces qualités-là, ou les premières éditions d’une œuvre. Même certains livres de poche peuvent acquérir ces qualités, avec le temps.

Mais comment réaliser cela avec juste de la programmation ?

J’ai alors été influencé dans mes recherches par quelqu’un qui semble penser la même chose que moi, puisqu’il se définit comme « ebook designer » : Jiminy Panoz.

J’étais à la recherche d’une façon de concevoir un livre numérique qui ne soit pas un simple fichier texte, fut-il rendu « fluide » par la magie de l’ePub3. Et Jiminy Panoz parle à la fois d’harmonie de mise en page, et d’accessibilité du livre, mais également d’esthétique.

Je crois donc aujourd’hui que s’il faut porter une attention particulière à la fonte que l’on va utiliser pour la présentation du livre, ou à la couverture – cependant tout le monde sait cela maintenant –, mais aussi à la mise en page du livre, à l’harmonie des interlignes, et à certaines parties qui me semblent délaissées dans la production numérique actuelle : la page de titre (différente de la couverture), la page de sommaire, et les titres de chapitres.

La théorie

Je vais détailler un peu mon propos en vous montrant mon évolution sur une petite année, depuis les premiers concepts sur le livre que j’ai conçu pour l’expérience cinématographique d’Ultima Necat jusqu’à aujourd’hui et mes projets pour Le Choix des Anges, Fée du Logis, Rocfou, ou Sur les genoux d’Isis.

La page de titre

Au fond, quel est le rôle de la page de titre ?

Outre qu’elle doit contenir légalement les mentions de droit d’auteur et les crédits, l’ISBN notamment, je crois que son rôle essentiel est de donner l’identité visuelle du livre. Et comme le livre numérique n’a plus de quatrième de couverture, il me semble important d’y présenter l’auteur, ou du moins d’y insérer un lien, même discret, vers son travail.

Le lecteur veut avant tout lire son texte, mais il n’est pas interdit de lui faire connaître l’auteur. La plupart des gens vous conseilleront de mettre la biographie de l’auteur et sa bibliographie éventuelle à la fin du fichier numérique, afin de ne pas rebuter le lecteur et de le laisser s’immerger dans le texte dès le départ. J’avoue ne pas être à l’aise avec cette façon de faire. Ainsi, comme lecteur de livres papier, j’ai l’habitude de consulter d’abord la quatrième de couverture pour avoir un pitch de l’ouvrage et un aperçu de l’identité de l’auteur, AVANT de lire le livre.

Premier concept de page de titre d'eBook

Premier concept de page de titre d’eBook

Pour un livre numérique, le pitch sera la plupart du temps présenté avant l’achat du livre, sur la plateforme choisie, et il n’est donc pas absolument nécessaire de l’intégrer dans le livre lui-même, bien que, vous le verrez, j’ai aussi un argument pour cela.

Par contre, que ce soit sur Amazon Kindle, sur Kobo, la Fnac, l’iBookstore ou d’autres plateformes, vous ne trouverez pas de biographie de l’auteur (à quelques exceptions près, si vous achetez le livre par exemple directement sur la plateforme numérique de l’éditeur de l’ouvrage, qui généralement soigne la présentation de ses auteurs).

Il me semble donc absolument indispensable d’intégrer une biographie voire une bibliographie dans le livre. Mais où ?

Ennuyer le lecteur avec un CV n’est pas le but de la chose. Mais en même temps il doit voir à qui il a faire. Cela tombe bien, nous sommes dans le numérique, donc servons-nous des liens hypertexte. Un lien peut donc pointer vers le site de l’auteur, vers une page Wikipedia, voire l’Encyclopédie Britannica si vous le voulez. Il n’y a pas de limites.

Mais on peut aller plus loin, et se servir des techniques de design issues du web : une fenêtre modale, par exemple, peut apparaître si l’on clique sur le lien, et montrer la biographie et la bibliographie de l’auteur à qui veut les lire. On ne force pas la main du lecteur, et on conçoit un objet qui n’est pas seulement un flux de données linéaire.

La page de sommaire

Son rôle est bien sûr de faciliter le repérage du lecteur dans l’ouvrage, mais avec l’avènement du numérique, la « table des matières », ou « table of content » comme disent les anglophones, sert aussi à naviguer dans le corps du texte afin de reprendre la lecture à un endroit précis, d’y revenir plus tard, en aidant les marques-page intégrés dans l’application de lecture. Le flux d’un livre numérique a en effet ceci de radicalement différent d’un livre papier : la recherche et la navigation sont possibles instantanément.

Hélas, bien souvent la table des matières des livres numériques est une bête liste de liens hypertexte non stylisée, un peu comme nous en avions dans les débuts de l’internet grand public. Mais si, souvenez-vous des sites du temps où nous surfions avec Netscape Navigator ! Des pages blanches avec des tonnes de liens qui demandaient presque autant de temps à parcourir que s’ils étaient imprimés sur du papier.

Pour ceux qui n'auraient pas connu cette période de l'Internet...

Pour ceux qui n’auraient pas connu cette période de l’Internet…

De nos jours, l’ergonomie du web a tant progressé ! Pourquoi ne pas s’en inspirer pour les pages de sommaire de nos livres numériques ?

Concept dessiné de table des matières

Concept dessiné de table des matières

C’est d’ailleurs là que je mettrais le pitch du livre.
Je vous avais dit que j’avais un argument pour l’y glisser tout de même dans l’ouvrage.
Il suffit de voir un peu plus loin que les années 2010. Que deviendra votre livre numérique lorsque vous ne serez plus là ? Si nous avons de la chance, les DRM auront été abolis, et ni Apple ni Amazon, ni Kobo ne seront propriétaires de vos ouvrages achetés, ni ne pourront les détruire à distance. Je prends donc le pari que vous aurez accumulé une bibliothèque de livres numériques conséquente, que vous pourrez léguer à quelqu’un.
Et ce quelqu’un pourrait avoir envie de les lire, vos livres, comme nous l’avons tous fait avec les livres que nous avons hérités de nos grands-parents, voire de nos parents.
Ne serait-il pas opportun qu’un pitch de l’ouvrage soit facilement accessible dans ce dernier ?

table des matières dans Ultima Necat, de l'idée à la réalisation

table des matières dans Ultima Necat, de l’idée à la réalisation

En fait, philosophiquement, je vois le livre numérique comme un objet pérenne (autant qu’il puisse l’être sans support physique, mais même les livres papier sont parfois détruits par les incendies, les inondations ou perdus tout simplement), et non comme une œuvre seulement disponible en streaming. Un véritable livre, pour moi, se conserve.

Les titres de chapitre

L’identité visuelle passe aussi par les changements de chapitre. Les mises en page actuelles sont très classiques dans le numérique, alors que dans l’édition papier, les maquettistes osent certaines audaces intéressantes, même pour de la fiction. Des enluminures, une mise en page graphique, bref, quelque chose qui met le lecteur dans l’ambiance de votre ouvrage. C’est à mon avis aussi important que le choix de la fonte ou de vos interlignes.

Des enluminures, mais, peut-être, pas à ce point-là en numérique...

Des enluminures, mais, peut-être, pas à ce point-là en numérique…

Hélas, ces théories sont souvent mises à mal par les applications de lecture numérique qui, toutes, absolument toutes, contiennent des bugs qui les empêchent de coller aux standards d’affichage de l’ePub tels qu’ils sont sensés être définis par le consortium IDPF.

La pratique : mes essais

Aussi ai-je rabattu de ma superbe, car mes belles idées se sont souvent heurtées à l’impossibilité technique d’être réalisées ne serait-ce que dans iBooks.

Mes premières idées de fenêtres modales ont été un tel cauchemar entre l’implémentation du JavaScript dans l’ePub et l’impossibilité de déterminer comment chaque application de lecture définissait son espace d’écran alloué au texte, que j’ai fini par les abandonner, alors que dans un navigateur internet tout fonctionnait à merveille. Et, franchement, ça avait de la gueule !

Le simple fait de penser une boîte de texte délimitée ou il serait nécessaire de faire défiler le texte pour qu’il soit complètement lu (un overflow pour ceux qui connaissent le code CSS3) afin d’y insérer la biographie de l’auteur s’est heurté à de nombreux bugs dans toutes les applications autres qu’iBooks, qui se comportait normalement.

Je ne vous raconte même pas le cauchemar des essais d’export en kf8, le format de Kindle qui ressemble à l’ePub3 : toute ma mise en page était à refaire…

Mes solutions actuelles sont de revenir à plus de simplicité sans pour autant abandonner les principes que je vous présentais plus haut. Les recherches de Jiminy Panoz sont venues là encore à mon secours, puisque son boilerplate min+, une sorte de gabarit de mise en page, explore en effet des possibilités de design qui m’ont bien inspiré.

Comment je vois le fonctionnement de mes pages de titre

Comment je vois le fonctionnement de mes pages de titre

Ainsi, la page de titre comporte-t-elle des liens vers la biographie et la bibliographie, dans le livre, mais dans un fichier qui sera non linéaire, c’est-à-dire qu’il ne fera pas obligatoirement partie de la séquence de lecture du texte. Il faudra cliquer pour découvrir. Les applications de lecture gèrent généralement bien les fichiers non linéaires, et leur mise en page peut-être plus simple que dans une fenêtre modale. La page de titre renvoie aussi vers mon site (oui, celui sur lequel vous êtes…) via le logo d’écaille & de plume du dragon et du phœnix, et vers la page de sommaire avec un détail de l’image de couverture.

Mon concept actuel de page de titre, non codé pour le moment...

Mon concept actuel de page de titre, non codé pour le moment…

La page de sommaire, elle, présente une table des matières plus graphique sans être complètement délirante, avec un pitch du récit pour servir de quatrième de couverture.

Concept actuel de table des matières, non codé pour le moment...

Concept actuel de table des matières, non codé pour le moment…

Enfin, l’intégration des réseaux sociaux est possible, de manière à laisser au lecteur l’opportunité de commenter sa lecture sur Goodreads, notamment.

Concept actuel de page de biographie et de bibliographie

Concept actuel de page de biographie et de bibliographie

Et vous, vous le voyez comment, le livre numérique qu’on a envie de garder ?

Créer un livre électronique au format epub3, partie 2 : ePub Anatomy

Créer un livre électronique au format epub3, partie 2 : ePub Anatomy

Créer un livre électronique au format epub3, partie 2 : ePub Anatomy

Dans cette triple série d’articles, Making of a bookCréer un livre électronique au format ePub3, et Making of an (audio)book, je vous propose le résultat de mes recherches, de mes essais et de mes explorations diverses et variées sur la façon de produire un livre, respectivement en format papier, en format électronique, et en format audio. Ces articles ont vocation à évoluer dans le temps, aussi n’hésitez pas à vous inscrire à la Newsletter d’écaille & de plume qui vous avertira de toute mise à jour.

Version

2.0

}

Mise à jour

17/04/2021

Changement des versions
17/04/2021
  • Simplification de la partie sur les fichiers indispensables non modifiables
  • Utilisation de Brackets ou Visual Studio Code
  • Explication de la nature des métadatas
  • Mise à jour des images d’illustration

Précédemment dans la série

Après avoir fait un tour des raisons qui peuvent pousser à mettre un livre au format EPUB et balayé rapidement les options qui s’offraient à nous pour ce faire, nous avons appris dans la première partie comment structurer son texte dans un logiciel de traitement de texte comme LibreOffice, ou dans Scrivener, puis comment exporter le document (ou le compiler) ainsi mis en forme sous un format EPUB. C’est ainsi que je vous ai laissés, haletants, sur le résultat pas vraiment laid, mais pas vraiment fantastique, de Fæe du Logis sur mon iPad dans le logiciel de lecture iBooks d’Apple.

Aujourd’hui nous allons donc aller plus loin et analyser le fichier que nous avons obtenu, afin de comprendre le fonctionnement d’un livre au format EPUB3, et commencer, si possible, à réparer ce qui nous semble aller de travers.

Attention, cet article est déconseillé aux personnes qui seraient allergiques aux codes informatiques…

L’incision initiale : sous l’enveloppe de l’EPUB

Avant toute chose, il vous faut un EPUB sous la main.

Soit vous suivez l’article précédent et créez votre propre EPUB, soit vous pouvez télécharger la maquette d’EPUB3 que je vous livre en téléchargement gratuit. Il vous suffit pour cela de renseigner votre adresse mail (que je n’utiliserai pas à d’autres fins).

Un fichier EPUB n’est pas un fichier de texte simple. C’est plutôt un dossier de plusieurs fichiers différents, codé dans une archive ZIP, mais dont l’extension de fichier a été renommée .epub. Tout cela est bien complexe, n’est-ce pas ? C’est pourquoi je préfère utiliser un programme spécifique pour ouvrir l’enveloppe du livre et mettre à nu les rouages internes.

Sur Mac, je me sers de EPUB Packager (le site officiel semble ne plus fonctionner). C’est une application payante, mais très efficace et très pratique : elle extrait pour moi le dossier enfermé dans l’archive et me dépose ce dossier sur le bureau de l’ordinateur. Je n’ai plus qu’à ouvrir le dossier et fouiller à l’intérieur. Je l’utilise également dans l’autre sens, une fois mon livre terminé, pour créer l’archive EPUB définitive.

Il suffit de glisser-déposer le fichier EPUB dans la fenêtre de l’application, et le scalpel virtuel vous ouvre le dossier.

Vous allez y trouver deux types de fichiers organisés en un squelette immuable : les fichiers obligatoires, qui sont les organes vitaux de l’EPUB (en bleu sur la capture d’écran ci-dessous), et les fichiers facultatifs, qui en sont l’âme (en vert). Ces derniers sont essentiellement les fichiers de contenu de votre livre : le texte, les styles de texte, les images, les fontes, les fichiers audio ou vidéo qui forment votre œuvre. Nous nous y intéresserons plus tard, même si ce sera le plus important pour vous.

Deux fichiers ont la même fonction, ils servent à créer la table des matières du livre (ou Table of Contents en anglais, d’où le nom qui lui est souvent attribué : toc.ncx ou contents.xhtml), respectivement dans la norme EPUB2 et la norme EPUB3. Afin de garder une rétrocompatibilité vers les appareils de lecture plus anciens, il sera bien avisé de garder ces deux fichiers. Vous remarquerez aussi qu’un fichier est à la fois vital et libre, c’est le fichier .opf, auquel vous pouvez donner le nom que vous voulez, du moment que vous en avez placé un dans le dossier OEBPS de votre livre.

Comme vous le voyez, une bonne part des dossiers est immuable d’un livre à l’autre. Ce qui m’a donné l’idée de me constituer une maquette, une sorte de template comme on dit en informatique, un « patron » à réutiliser à volonté lorsque j’ai besoin de créer un nouveau livre.

Les instruments de la dissection : l’éditeur de texte

Pour aller plus loin, vous allez devoir ouvrir les fichiers les uns après les autres pour examiner puis modifier le code. Il vous faut donc un programme que l’on appelle un éditeur de texte. Comme un traitement de texte, mais pour les codes informatiques.

J’utilise pour ma part Brackets, qui est libre et multi-plateforme, ou son remplaçant, Visual Studio Code. Comme la plupart de ses cousins, il est capable de colorer les lignes de code en fonction de leur syntaxe pour bien reconnaître les paramètres et pour ne pas (trop) se tromper. C’est lui qui va vous permettre de corriger et de modifier l’ADN de votre EPUB.

Grâce à ce logiciel, vous pouvez lire les fichiers codés et les modifier, puis en vérifier l’aperçu (quand le code est connu par le logiciel, ce qui n’est pas le cas de l’OPF, par exemple).

Vous remarquerez que les lignes de code commencent toutes par le caractère « < » et se terminent toutes par le caractère « > ». C’est ce qu’on appelle des balises, comme nous l’avons vu dans le précédent épisode. Ces balises sont des instructions, comme des verbes dans une phrase de français. Tout ce qui sera entre les balises servira à préciser l’instruction donnée dans la phrase. Il y a ainsi une syntaxe particulière à respecter, qui demande un apprentissage parfois long…

Mais pour le moment, contentons-nous d’ouvrir les fichiers de notre archive EPUB avec VS Code. Pour cela soit vous glissez le fichier sur l’icône de Visual Studio Code dans votre Dock, soit vous faites un clic droit sur le fichier que vous voulez ouvrir et vous choisissez Visual Studio Code dans le menu déroulant Ouvrir avec.

Les Organes vitaux de l’EPUB

Ce sont des fichiers dont il ne faut jamais modifier ni le nom ni la structure, au risque de rendre votre EPUB illisible.

Ces organes vitaux sont au nombre de cinq.

  • Le fichier mimetype, qui ne contient qu’une seule ligne, destinée à faire comprendre à un logiciel comment décoder le livre. C’est un fichier que vous ne devrez jamais modifier, car la ligne de code ne doit pas varier d’un seul caractère.
  • Le fichier container.xml, qui ne devra pas être touché lui non plus, sauf si vous désirez changer le nom ou l’emplacement de votre fichier OPF, qui est le véritable cerveau de votre livre. Le fichier container.xml sert en effet essentiellement à renseigner l’emplacement et le nom du fichier OPF. Il est enfermé dans un dossier dont le nom ne doit pas être modifié, le dossier META-INF.
  • Le fichier OPF (Open Publication Format), donc, qui mérite que l’on s’y attarde un peu plus loin, car il pourra, lui, être modifié selon vos besoins.
  • Le fichier nav (souvent appelé contents.xhtml ou toc.xhtml), qui est le fichier contenant la table des matières dans la norme EPUB3.
  • Le fichier .ncx, qui est le fichier contenant la table des matières dans la norme précédente EPUB2.

Les trois derniers fichiers sont les plus importants, et nous allons y jeter un coup d’œil plus attentif.

Neurochirurgie du fichier OPF, cerveau de l’EPUB

Ce fichier OPF (nommons-le livre.opf) est le principal pourvoyeur d’erreurs lors de la construction d’un EPUB, car c’est lui qui est le plus compliqué à fabriquer correctement, tant les règles qui dictent sa constitution sont drastiques.

Véritable cerveau de l’EPUB, il contient cinq parties distinctes.

  • Les déclarations de références, qui indiquent à l’application de lecture les langages informatiques à utiliser, constituent le package.
  • Les métadatas du livre, c’est-à-dire toutes les informations sur son identité, sont encodées dans la partie metadata. On y trouve la langue dans laquelle il est écrit, son auteur (ou ses auteurs), les éventuels collaborateurs (illustrateurs par exemple), sa date de fabrication, sa date d’édition, son éditeur, une courte description (un résumé par exemple, la 4e de couverture…), son image de couverture, les droits qui y sont liés (licence Creative Commons, Copyright…).
  • Le manifeste déclare toutes les ressources intégrées dans le livre, sans en oublier une seule. Les images que vous allez utiliser, y compris la couverture, chaque fichier comprenant chaque chapitre, les fontes, tout, absolument tout, doit être listé ici.
  • La spine décrit ensuite l’ordre dans lequel le livre se lit normalement. Mais vous verrez, c’est parfois un peu plus compliqué.
  • Le guide est une spécificité de la vieille norme EPUB2.

Nous allons nous intéresser à chacune de ces parties un peu plus finement.

Le package

C’est une partie très codifiée à laquelle il vaut mieux ne rien changer sauf si l’on veut utiliser certaines fonctions propres à des lecteurs EPUB, comme iBooks d’Apple par exemple.

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<package xmlns="http://www.idpf.org/2007/opf" version="3.0" unique-identifier="PrimaryID">
...
</package>
Les lignes de déclaration de l'opf sans metadatas

Dans ce cas-là, il faut rajouter quelques précisions (vous verrez dans quels cas dans le tableau des metadatas ci-dessous).

Au passage, j’ai rajouté également xml:lang, un paramètre qui indique que nous sommes dans un EPUB dont la langue est le français. Vous aurez aussi noté que la version de l’EPUB est obligatoirement indiquée.

<!--?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?-->
<package xmlns="http://www.idpf.org/2007/opf" version="3.0" xml:lang="fr" unique-identifier="pub-id" prefix="rendition: http://www.idpf.org/vocab/rendition/# ibooks: http://vocabulary.itunes.apple.com/rdf/ibooks/vocabulary-extensions-1.0/" xmlns:epub="http://www.idpf.org/2007/ops" xmlns:ibooks="http://apple.com/ibooks/html-extensions">
...
</package>
Les lignes de déclaration de l'opf avec metadatas spécifiques à iBooks

Les balises metadata

Les métadatas (ou métadonnées en bon français) permettent de bien référencer votre livre, et à ce titre il est très utile de se pencher sur leur cas. Le référencement correct de votre livre aidera vos lecteurs et vos lectrices à le retrouver dans la masse titanesque des ouvrages disponibles.

Hélas, ces métadonnées sont inscrites dans une syntaxe un peu hermétique qui réjouira plus ceux d’entre vous qui ont l’habitude des codes informatiques que ceux qui aiment la littérature. C’est assez abscons, il faut bien le reconnaître. J’ai donc décrypté pour vous la norme EPUB3, et voici la substantifique moelle de ce que j’ai pu en tirer.

Encadrées par les balises metadata, se trouvent chacun des paramètres identifiant non seulement les données essentielles de votre livre, mais aussi certaines autres données spécifiques pour des lecteurs d’EPUB particuliers (dans le cas ci-dessous, pour iBooks d’Apple).

Voici comment Scrivener liste ses métadatas :

    <metadata xmlns:dc="http://purl.org/dc/elements/1.1/" xmlns:opf="http://www.idpf.org/2007/opf">
<dc:title>Fée du Logis</dc:title>
<dc:identifier id="PrimaryID">urn:uuid:E9B7CBB8-1D23-40C5-8053-E84F87026351</dc:identifier>
<dc:language>en</dc:language>
<meta property="dcterms:modified">2018-03-20T20:00:18Z</meta>
<dc:creator id="author">Germain HUC</dc:creator>
<meta refines="#author" property="role">aut</meta>
<meta refines="#author" property="file-as">HUC, Germain</meta>
</metadata>
les metadatas de Scrivener

Pour comprendre la syntaxe des métadonnées, en voici le schéma général.

D’abord, comme ce sont des balises, elles sont forcément enchâssées entre des signes <>.

Puis vient le sigle dc, pour Dublin Core, et l’élément de la norme Dublin Core. Ensuite, la valeur de la métadonnée, puis on referme la balise comme dans le langage HTML.

Vous trouverez plus de détails sur ce site, ou celui-ci, ou encore sur celui de la BnF.

Chaque balise peut être précisée par des métadonnées de « raffinement », indiquées dans des balises <meta>.

La liste des metadatas

Dans ce tableau (que vous pouvez manipuler à loisir et dans lequel vous pouvez même faire des recherches…), j’ai récapitulé toutes les métadonnées de ma connaissance, pour vous indiquer comment les utiliser. Vous pouvez vous référer à l’exemple de code ci-dessus pour vous ce que cela donne en situation. Vous trouverez la syntaxe correcte et les quelques subtilités.

N’hésitez pas à m’indiquer dans les commentaires si vous trouvez des erreurs, des approximations ou des ajouts à faire. Je ferai bien volontiers les corrections et ajouts qui s’imposent.

TypeMetadataSignificationObligatoire ou OptionnelleValeurs possiblesNote
Identification du livre : Dublin Core (dc)dc:titleLe titre de l'ouvrageObligatoireVotre imaginaire...
Identification du livre : Dublin Core (dc)dc:creatorLe ou les noms des créateurs (auteur, illustrateur)OptionnelVotre imaginaire...
Identification du livre : Dublin Core (dc)dc:identifierUn identifiant pour l'ouvrage, comme l'ISBN par exempleObligatoireVotre imaginaire...
Identification du livre : Dublin Core (dc)dc:publisherL'éditeur de l'ouvrageOptionnelVotre imaginaire...
Identification du livre : Dublin Core (dc)dc:languageLa langue principale de l'ouvrageObligatoireToutes les langues...
Identification du livre : Dublin Core (dc)dc:contributorLe ou les noms des contributeurs de l'ouvrageOptionnelVotre imaginaire...
Identification du livre : Dublin Core (dc)dc:dateLa date de publication de l'ePubOptionnelUne date quelconque au format AAAA-MM-JJ
Identification du livre : Dublin Core (dc)dc:sourceLa ou les sources de l'ouvrage (si c'est un recueil de nouvelles déjà publiées par exemple)OptionnelVotre imaginaire...
Précisions sur une baliserefinesDonne des indications sur une metadata précédenteOptionnelaut = auteur
bkd = book designer
bkp = book producer
edt = editor
cov = cover creator
ill = illustrateur
pbl = publisher
trl = translator
Rendu dans iBooks d'Appleibooks:bindingIndique si dans un livre à mise en page fixe la "pliure" du livre entre deux pages est visibleOptionneltrue, falsedans la balise package doit apparaître une ligne de définition.
Rendu dans iBooks d'Appleibooks:ipad-orientation-lockIndique si le livre est bloqué dans une orientation sur un iPadOptionnelportrait-only, landscape-onlydans la balise package doit apparaître une ligne de définition.
Rendu dans iBooks d'Appleibooks:specified-fontsIndique à iBooks qu'il doit utiliser les fontes intégrées dans l'ePubObligatoire si fontes intégrées dans l'ePub pour iBookstrue, falsedans la balise package doit apparaître une ligne de définition.
Rendu dans iBooks d'Appleibooks:versionIndique la version d'iBooks nécessaire pour lire l'ePubOptionnelUne version d'iBooksdans la balise package doit apparaître une ligne de définition.
Rendu général de l'ePubrendition:flowIndique si le rendu en flux doit être de type "site internet" ou de type "page de livre"Optionnelpaginated, scrolled-continuous, scrolled-doc, auto
Rendu général de l'ePubrendition:layoutIndique si le livre est de type mise en page fixe ou de fluxOptionnelpre-paginated, reflowable
Rendu général de l'ePubrendition:orientationIndique si le livre peut être lu en paysage, portrait, ou les deuxOptionnellandscape, portrait, auto (dans ce cas le texte sera adapté en fonction de l'orientation du système de lecture)
Rendu général de l'ePubrendition:spreadIndique si en mode paysage deux pages sont montrées ou une seule.Optionnelauto, both (dans ces cas-là, deux pages)
none (dans ce cas, une seule page même en paysage)

Le « manifeste »

C’est la partie du fichier qui recense toutes les ressources utilisées dans le livre. De la plus petite image jusqu’aux fontes de caractères spécifiques, en passant par chaque chapitre du livre, les éventuelles vidéos ou les bandes-son, les scripts d’interactivité qui permettront aux lecteurs de contrôler des animations, les scripts CSS des feuilles de style qui vont vous permettre de définir la mise en page… tout, tout, absolument tout le contenu du livre doit être déclaré dans ce manifeste, et selon une syntaxe là encore très précise.

On commence par des balises <manifest> qui encadrent une liste de balises <item>. Chaque item est une ressource présente dans le livre (un fichier si vous préférez) dont on indique une identité (id), le chemin dans l’arborescence (href), et surtout le type mime, un code qui explicite sa nature (et non pas à cause du Mime Marceau).

Les types mime et leur syntaxe sont d’ailleurs les plus compliqués à trouver. Je vous en liste les principaux dans un tableau un peu plus bas.

Voici comment Scrivener vous aura organisé cette partie.

    <manifest>
<item id="ncx" href="toc.ncx" media-type="application/x-dtbncx+xml" fallback="contents"></item>
<item id="contents" properties="nav" href="contents.xhtml" media-type="application/xhtml+xml"></item>
<item id="body" href="body.xhtml" media-type="application/xhtml+xml"></item>
<item id="style" href="css/stylesheet.css" media-type="text/css"></item>
</manifest>
Le manifeste créé par Scrivener

Et quant à moi, voici comment j’ai l’habitude d’organiser les choses : en regroupant les types de fichiers.

	<manifest>

<!-- contenu -->
<item id="ncx" href="toc.ncx" media-type="application/x-dtbncx+xml" fallback="contents"></item>
<item id="contents" properties="nav" href="contents.xhtml" media-type="application/xhtml+xml"></item>
<item id="body" href="body.xhtml" media-type="application/xhtml+xml"></item>

<!-- styles -->
<item id="style" href="css/stylesheet.css" media-type="text/css"></item>

<!-- fontes -->

<!-- images -->

</manifest>
Mon organisation du manifeste

Vous voyez que j’ai enrichi mon livre avec des fontes de caractères précises, des feuilles de style, des images, le tout regroupé dans des dossiers spécifiques marqués par des balises de commentaire (qui ne sont donc pas codées). Il est ainsi plus facile de s’y retrouver par la suite, car si vous oubliez de déclarer ici un seul élément présent dans le livre, celui-ci deviendra illisible par les lecteurs EPUB

Mon conseil : à chaque fois que vous ajoutez un fichier dans votre EPUB, insérez immédiatement la référence dans le manifeste du fichier OPF.

Vous êtes libre de donner le nom de votre choix aux items (sachant que le meilleur nom est celui qui vous permettra de savoir très rapidement à quel fichier précisément vous avez à faire), mais le chemin doit suivre les mêmes règles qu’un chemin de fichier classique sur votre ordinateur ou sur un site internet.

Par exemple mon fichier de fonte « Trajan Pro » se situe dans le dossier styles et son chemin sera donc : styles/TrajanPro-Regular.otf.

Enfin, petite subtilité qui m’a posé de nombreux problèmes, les « properties » ou propriétés de chaque élément. Il est impératif d’indiquer certaines particularités de vos fichiers. Si l’un de vos chapitres comporte une partie interactive (disons par exemple des boutons permettant de masquer ou d’afficher du texte caché), vous devrez ajouter sur la ligne de déclaration du manifeste la propriété « scripted ». Si un fichier de contenu contient la table des matières, vous devez indiquer la propriété « nav », s’il contient une image au format SVG, vous devrez indiquer « svg ». Si le fichier fait référence à plusieurs propriétés à la fois, vous devrez les séparer par un simple espace, suivant cette syntaxe :

Il est à noter que votre livre doit contenir au moins un élément nav. Nous en verrons l’utilité dans le troisième article de cette série.

Quant au fichier toc.ncx, qui ne sert à rien en EPUB3, mieux vaut le garder pour la rétrocompatibilité avec l’EPUB2

L’épine dorsale : le « spine »

La partie suivante du fichier OPF est appelée le « spine ». C’est l’épine dorsale de votre livre. L’endroit où vous spécifiez quels sont les chapitres qui constituent votre ouvrage, et dans quel ordre ils doivent être lus. Inutile, dîtes-vous ? Pas tant que cela.

Car la subtilité vient du fait que vous pouvez avoir des fichiers qui constituent des annexes de votre livre et qui ne soient pas directement accessibles dans un ordre déterminé. Par exemple, une liste de définitions que votre lecteur pourrait aussi bien consulter au début de l’ouvrage qu’au milieu d’un chapitre. C’est ce qu’on appelle des fichiers « non linéaires » (ou non linear content en anglais). Vous ne savez pas dans quel ordre le disposer, mais vous voulez qu’il soit accessible. Vous devez donc le déclarer dans le spine, mais avec la mention « contenu non linéaire » (ou en code : linear= “no”). Ce fichier ne sera donc pas affiché comme un chapitre normal à la suite de son prédécesseur, mais appelé lorsque le lecteur fera une action (par exemple lorsqu’il cliquera sur la miniature d’un tableau).

     <spine toc="ncx">
<itemref idref="contents" linear="yes"></itemref>
<itemref idref="body" linear="yes"></itemref>
</spine>
Le spine créé par Scrivener

Le « guide », obsolète en EPUB3

Comme je vous l’ai déjà dit, le format EPUB3 est assez récent et n’est donc pas pris en charge par toutes les tablettes et toutes les liseuses existantes. Cependant il serait dommage de priver certains lecteurs de votre œuvre donc, même au prix d’un alourdissement de votre code, donc du poids de votre fichier, donc de sa réactivité, je pense que toutes les options permettant une rétrocompatibilité de votre livre vers l’EPUB2 sont intéressantes.

Le guide fait partie de ces options.

<guide>
<reference type="toc" title="Contenu" href="contents.xhtml"></reference>
</guide>
Le guide créé par Scrivener

Au final, la planche anatomique d’un fichier livre.opf

Voici ce que donne le fichier dans sa totalité :

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<package xmlns="http://www.idpf.org/2007/opf" version="3.0" unique-identifier="PrimaryID">
<metadata xmlns:dc="http://purl.org/dc/elements/1.1/" xmlns:opf="http://www.idpf.org/2007/opf">
<dc:title>Fée du Logis</dc:title>
<dc:identifier id="PrimaryID">urn:uuid:E9B7CBB8-1D23-40C5-8053-E84F87026351</dc:identifier>
<dc:language>en</dc:language>
<meta property="dcterms:modified">2018-03-20T20:00:18Z</meta>
<dc:creator id="author">Germain HUC</dc:creator>
<meta refines="#author" property="role">aut</meta>
<meta refines="#author" property="file-as">HUC, Germain</meta>
</metadata>
<manifest>

<!-- contenu -->
<item id="ncx" href="toc.ncx" media-type="application/x-dtbncx+xml" fallback="contents"></item>
<item id="contents" properties="nav" href="contents.xhtml" media-type="application/xhtml+xml"></item>
<item id="body" href="body.xhtml" media-type="application/xhtml+xml"></item>

<!-- styles -->
<item id="style" href="css/stylesheet.css" media-type="text/css"></item>

<!-- fontes -->

<!-- images -->

</manifest>
<spine toc="ncx">
<itemref idref="contents" linear="yes"></itemref>
<itemref idref="body" linear="yes"></itemref>
</spine>
<guide>
<reference type="toc" title="Contenu" href="contents.xhtml"></reference>
</guide>
</package>
le fichier livre.opf modifié par mes soins
Classe de fichierExtension du fichiermedia-typeproperties
Chapitre ou partie du livre.html
.xhtml
application/xhtml+xmlnav si contient la table des matières
svg si contient des images svg
scripted si contient du javascript ou une référence javascript
Fonte de caractères.otfapplication/x-font-otf
Fonte de caractères.ttfapplication/x-font-ttf
Fonte de caractères.wofapplication/font-woff
Image.jpgimage/jpeg
Image.pngimage/png
Audio.m4aaudio/mp4
Audio (ne fonctionne pas sur iPad).mp3audio/mpeg
Vidéo.m4vvideo/mp4
Vidéo (ne fonctionne pas sur iPad).webmvideo/webm
Script d'interactivité.jstext/javascript
Feuille de style.csstext/css

<item id="page_couverture" href="page_couverture.html" media-type="application/xhtml+xml" properties="svg nav scripted"></item>
Syntaxe des propriétés

Comment bien se tenir à la table… des matières

Un livre ne serait pas un livre sans son sommaire, ou sa table des matières. Et le livre électronique ne fait pas exception. Mais dans un EPUB3, cette table des matières est à plusieurs endroits à la fois.

Tout d’abord, comme nous l’avons vu, dans la partie spine du fichier .opf.

Puis, pour le format EPUB3, dans un fichier HTML particulier souvent appelé toc ou nav, et listé dans le manifeste avec la propriété nav.

Enfin, pour la rétrocompatibilité avec l’EPUB2, dans un fichier au format spécial dont l’extension est .ncx.

Nous allons nous intéresser à ces deux fichiers en particulier.

Le fichier nav

Scrivener crée un fichier qui se nomme en l’occurrence toc.xhtml mais sa caractéristique principale est de contenir essentiellement une liste (codée en HTML par les balises <ol> et <li> imbriquées) des chapitres et sous-chapitres de votre livre. Ce fichier sera le canevas sur lequel s’appuiera le logiciel de lecture pour construire des liens vers vos différents chapitres. Et vous pouvez même remarquer que la balise <a> présente à chaque ligne, renvoie au fichier correspond au chapitre indiqué.

Si l’on simplifie, ce fichier n’est rien d’autre qu’un menu permettant d’accéder à chaque fichier, donc à chaque chapitre, de votre livre.

Il doit cependant suivre une règle immuable : la présence en début de liste de la balise <nav>, suivie de la précision ou propriété epub:type correspondante.

<!DOCTYPE html>
<html xml:lang="en" lang="en" xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:epub="http://www.idpf.org/2007/ops">
<head>
<meta charset="utf-8"/>
<title>Contenu</title>
<link type="text/css" rel="stylesheet" href="css/stylesheet.css"/>
</head>
<body>

<p>Contenu</p>
<nav epub:type="toc" id="toc">
<ol>
<li><a href="body.xhtml">Chapitre I</a>
</ol>
</nav>

</body>
</html>
Le fichier contents.xhtml généré par Scrivener

Le fichier ncx

Scrivener a aussi généré un fichier appelé toc.ncx où se trouve la même fonctionnalité que le fichier nav, mais pour les logiciels ne lisant que le format EPUB2.

Le principe structurant le fichier est le même, mais au lieu de faire appel aux balises HTML classiques de liste ordonnée (<ol>) et de ligne (<li>), le fichier utilise une syntaxe originale.

Il y aura donc une balise <navMap> qui indiquera le début du plan de votre table des matières.

Une balise <navPoint> qui marquera chaque chapitre, avec une propriété playOrder pour montrer au logiciel de lecture l’ordre dans lequel les chapitres doivent s’enchaîner logiquement.

Une balise <navLabel> indiquant le texte à afficher comme titre du chapitre dans le plan.

Et enfin un lien sous la forme non pas du classique hyperlien HTML (balise <a>) mais d’une nouvelle balise <content> suivie de la propriété src qui permet de déclarer le chemin du fichier correspondant au chapitre ou sous-chapitre.

On comprend combien l’EPUB3 est plus simple…

<?xml version="1.0" encoding="UTF-8"?>
<ncx xmlns="http://www.daisy.org/z3986/2005/ncx/" version="2005-1">
<head>
<meta name="dtb:uid" content="urn:uuid:E9B7CBB8-1D23-40C5-8053-E84F87026351"></meta>
<meta name="dtb:depth" content="1"></meta>
<meta name="dtb:totalPageCount" content="0"></meta>
<meta name="dtb:maxPageNumber" content="0"></meta>
</head>
<docTitle>
<text>Fée du Logis</text>
</docTitle>
<navMap>
<navPoint id="navPoint-1" playOrder="1">
<navLabel>
<text>Contenu</text>
</navLabel>
<content src="contents.xhtml"></content>
</navPoint>
<navPoint id="navPoint-2" playOrder="2">
<navLabel>
<text>Chapitre I</text>
</navLabel>
<content src="body.xhtml"></content>
</navPoint>
</navMap>
</ncx>
Le fichier toc.ncx généré par Scrivener

L’âme de l’EPUB

C’est là le plus intéressant, puisque c’est ici que vous allez mettre en forme l’œuvre déjà écrite.

Cependant, en ouvrant le fichier avec Visual Studio Code, voici ce que vous allez trouver :

<!DOCTYPE html>
<html xml:lang="en" lang="en" xmlns="http://www.w3.org/1999/xhtml" xmlns:epub="http://www.idpf.org/2007/ops">
<head>
<meta charset="utf-8"/>
<link type="text/css" rel="stylesheet" href="css/stylesheet.css"/>
</head>
<body>

<p class="titre-de-chapitre-page-padding"><br /></p>
<p style="text-align: center; text-indent: 0em" id="doc1">Chapitre</p>
<p style="text-align: center; text-indent: 0em">I</p>

</body>
</html>
Le premier chapitre de Fée du Logis codé en HTML

Que veulent dire ces codes ?

Ce sont là encore des balises, mais dans un langage différent de celui du fichier livre.opf. Ces lignes sont les mêmes que si votre livre avait été écrit dans un site internet, dans le langage de programmation HTML.

Quant au fichier qui commande la mise en forme de votre texte, c’est le fichier stylesheet.css. En l’ouvrant, voici ce que vous allez lire :

/* Base text formatting */
p { margin: 0rem 0% 0rem 0rem; text-indent: 0rem; }

/* Styles */
blockquote { margin: 1rem 0rem 1rem 0rem; }
blockquote p { margin: 1rem 0% 1rem 4.49rem; text-indent: 1.42rem; line-height: 1.1em; }
.mise-en-évidence { font-weight: normal; font-style: italic; text-decoration: none; }

/* Separators */
.separator { }

/* Page padding */
.titre-de-livre-page-padding { margin: 0rem 0rem 0rem 0rem; font-size: 1rem; line-height: 3rem; }
.titre-de-chapitre-page-padding { margin: 0rem 0rem 0rem 0rem; font-size: 1rem; line-height: 3rem; }

/* Tables */
/* Reset all potential built-in rendering assumptions so we have full control. */
table, table * {
border: none;
padding: 0em 0em 0em 0em;
margin: 0em 0em 0em 0em;
}
table {
/* Will centre tables on iBooks and others, but annoying, not ADE-based devices, which ignore auto margins. */
margin: 1em auto 1em auto;
border-spacing: 0em;
border: solid #000;
border-width: 0pt 0pt 1pt 1pt;
}

table caption {
margin-top: 0.25em;
caption-side: bottom;
text-align: center;
}
...
Le fichier stylesheet.css créé par Scrivener

Déroutant, n’est-ce pas ?

C’est tout à fait normal. Vous avez devant les yeux la traduction informatique des styles que vous aviez patiemment ciselés dans votre traitement de texte. Il faut seulement vous habituer à cette traduction un peu barbare, afin de maîtriser plus rapidement cette façon de parler, et au bout du compte, corriger les quelques erreurs qui se seront glissées dans la mise en forme (puisque, vous vous souvenez ? mon texte n’avait pas la même apparence affiché par LibreOffice et par iBooks sur mon iPad).

Cet apprentissage déborde largement le cadre de cette série, puisqu’il s’agit d’apprendre deux langages informatiques (assez simples) complémentaires et imbriqués que sont le HTML5 et le CSS3.

Avant de poursuivre, il sera donc nécessaire pour vous d’aller traîner vos guêtres à cet endroit là, où vous pourrez très facilement et gratuitement (ce qui ne gâche rien) apprendre les rudiments qui vous manquent peut-être.

Lorsque cela sera fait, nous reprendrons le cours de cette série passionnante de dissection d’un livre au format EPUB3 pour aller encore plus loin, dans l’épisode intitulé : Dessine-moi un EPUB.